REMI DE REIMS

Cerf - EAN : 9782204087452
ISAIA MARIE-CELINE
Édition papier

EAN : 9782204087452

Paru le : 11 févr. 2010

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  • EAN13 : 9782204087452
  • Réf. éditeur : 775238
  • Collection : HISTOIRE RELIGI
  • Editeur : Cerf
  • Date Parution : 11 févr. 2010
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:233 mm L:145 mm E:46 mm
  • Poids : 1.135kg
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Qui n'a jamais entendu parler de Clovis ? Le roi franc appartient à la culture historique commune : la bataille de Tolbiac, le baptême reçu à Reims, la victoire sur les Wisigoths à Vouillé (507) sont les jalons bien connus de la création du royaume de Francie. Face à lui, la figure de son baptiste semble bien terne : Remi, évêque de Reims (m. 533/535), est-il autre chose qu'un serviteur du roi mérovingien ? Cette enquête, menée sur le temps long, apporte des réponses nuancées. Elle dessine d'abord le portrait de Remi en représentant d'une petite élite gallo-romaine. Dès son décès ensuite, elle suit la création du souvenir du saint évêque, qui mêle des considérations religieuses et sociales : au VIe siècle, ses héritiers encouragent la célébration d'un culte aristocratique tandis que l'évêque de Reims le promeut auprès d'un public plus populaire. Jusqu'à la prise du pouvoir par les Pippinides, la dévotion à saint Remi n'est pas le propre des rois mais des aristocrates qui font de l'évêque de Reims leur père et patron. La rédaction par l'archevêque Hincmar (845-882) d'une monumentale « Vie de saint Remi » bouleverse cette dévotion rémigienne : le texte hagiographique sert désormais de support à la diffusion d'un projet politique de monarchie contractuelle. Passé l'an Mil, enfin, hagiographie et historiographie divorcent : le culte du saint évêque, toujours vivace à Reims, reste conservateur et d'intérêt local, tandis que son histoire, propagée dans le royaume entier dans une version figée qui donne au baptême de Clovis toute son importance, ne sert plus qu'à justifier le droit des archevêques de Reims à sacrer les rois de France. En suivant, du VIe au XIe siècle, la transmission du souvenir de saint Remi et l'élaboration de sa légende écrite, cette étude propose une réflexion sur la construction, puis la dissociation, d'une mémoire religieuse et d'une histoire politique.

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    Hasn't everyone heard of Clovis? The Frankish king belongs to our historical culture: the Battle of Tolbiac, the baptism in Reims, the victory over the Visigoths at Vouillé (507) are the well-known milestones of the creation of the kingdom of France. Next to Clovis, the person who baptised him strikes a dull figure indeed: Remigius, Bishop of Reims (died 533/535), is surely no more than one of the Merovingian king's servants? This long-term investigation brings answers that are less clear-cut than our first impressions. Firstly it paints the portrait of Remigius as the representative of a small Gallo-Roman elite. After his death, it traces the creation of the holy bishop's memory, blending social and religious considerations: in the 6th century, his heirs encouraged the celebration of an aristocratic cult whereas the Bishop of Reims addressed a wider audience. Until the Pippinids advent to power, devotion to Saint Remigius was not a thing of kings but of aristocrats, who made the Bishop of Reims their father and patron. Archbishop Hincmar (845-882) wrote a monumental ‘Life of Saint Remigius' which radically altered devotion to the saint: from then on, the hagiographic text served as a support to the diffusion of a political project: contractual monarchy. After the year 1000, at last, hagiography and historiography were divorced: the cult of the holy bishop, still strong in Reims, remains conservative and of local interest while his history, spread throughout the kingdom in an official version that gave great importance to the baptism of Clovis, then served only to justify the right of archbishops of Reims to crown the kings of France. Following on through the 6th to the 11th century, the transmission of St. Remigius' memory and the elaboration of his written legend, this study presents a reflection on the construction, then the disassociation, of a religious memory and a political history.
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