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Remords suivi d'Osorio
Fougerouse - EAN : 9782952748377
Édition papier
EAN : 9782952748377
Paru le : 3 juin 2019
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- EAN13 : 9782952748377
- Réf. éditeur : OSORIO
- Editeur : Fougerouse
- Date Parution : 3 juin 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 240
- Format : H:230 mm L:140 mm
- Poids : 350gr
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Résumé :
Été 1797 : Coleridge entame son « année miraculeuse ». Sous l’influence de son nouvel ami Wordsworth, il conçoit les chefs-d’œuvre qui le feront passer à la postérité (La Chanson du vieux marin, Christabel, Kubilaï Khan). À la demande du prestigieux théâtre de Drury Lane, il écrit sa première tragédie, Osorio. Mais la pièce est refusée sans raison valable.
Nullement découragé, après en avoir publié deux extraits dans les Ballades lyriques, acte fondateur du Romantisme, il la révise complètement, en améliore la trame et le style, et parvient finalement, au bout de quinze ans d’effort, à lui faire connaître un triomphe sous le titre de Remords.
Dans la lignée shakespearienne, Coleridge imagine une terrible histoire autour de la jalousie d’un frère pour son aîné. Il la situe dans l’Espagne de la Reconquista, dans un climat inquiétant de luttes religieuses, mêlant avec une rare habileté complots familiaux et politiques, intrigues fictives et faits historiques. Il donne vie à de fascinants personnages, tiraillés entre devoirs et sentiments, désirs de vengeance et rêves d’amour, au centre desquels dominent deux frères déchirés, incarnations du destin de tout un pays.
Cette édition propose, traduites pour la première fois en français, les deux versions de cette pièce. Ces deux textes sont complémentaires et s’éclairent l’un l’autre.
Une longue introduction retrace son histoire complexe et mouvementée : sa gestation, les obstructions qui empêchèrent sa représentation, sa résurrection et l’influence qu’elle eut sur la deuxième génération romantique anglaise.
Des notes détaillées et une bibliographie exhaustive complètent une approche critique sans équivalent. En annexe sont traduits le prologue et l’épilogue lus lors des premières représentations.
Textes traduits, présentés et annotés par Davy Pernet.
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Biographie :
Né le 21 octobre 1772 à Ottery Saint Mary dans le Devonshire, Samuel Taylor Coleridge est le dernier des treize enfants d’un pasteur.
La première publication de Coleridge est La Chute de Robespierre (1794), une pièce écrite en collaboration avec son nouvel ami et futur beau-frère Robert Southey. Il enchaîne les pamphlets politiques avant de publier son premier recueil de poésie, Poèmes sur divers sujets (1796).
Marié à Sarah Fricker, bientôt père (il aura quatre enfants en tout), il s’installe à Nether Stowey où il vit ce qu’il appellera son « année merveilleuse » (été 1797-été 1798), qui scelle son amitié avec William Wordsworth et voit naître ses chefs-d’œuvre poétiques : “La Chanson du vieux marin”, la première partie de “Christabel” et “Kubilaï Khan”. C’est à ce moment-là qu’il compose sa première tragédie, Osorio. Malheureusement pour lui, cette période faste marque également le début de sa dépendance à l’opium, auquel il a recours pour soulager ses nombreuses souffrances (rhumatismes, maux d’estomac, insomnie…).
Coleridge s’avère déjà un infatigable voyageur. Outre l’Allemagne, l’Italie et Malte (où il tente d’être secrétaire d’ambassade), il ne se lasse pas de découvrir son propre pays, faisant souvent une cinquantaine de kilomètres par jour, notamment pour aller retrouver Wordsworth dans la région des lacs. C’est ce décor, immortalisé par leurs poèmes, qui leur vaudra d’être leur qualificatif de « poètes lakistes ». De leur amitié naissent en 1798 les Ballades lyriques, livre qui est considéré comme l’acte de naissance du Romantisme. Le recueil est d’abord publié anonymement, avant d’être réédité sous le seul nom de Wordsworth. Il contient deux extraits d’Osorio.
Les années 1800 sont studieuses pour Coleridge : il traduit Schiller (Les Piccolomini et La Mort de Wallenstein), crée le journal L’Ami, et compose de nombreux poèmes. Mais la décennie suivante lui apporte une véritable consécration : afin de rompre avec l’opium, il s’installe à Highgate chez le docteur Gillman, où il résidera jusqu’à sa mort ; il commence à donner des conférences qui ont beaucoup de succès. En 1813, sa tragédie Remords, version remaniée d’Osorio, triomphe sur les planches et fait l’admiration de Shelley et de Byron. En 1816, grâce à ce dernier paraît un volume rassemblant enfin “Christabel”, seulement connu par le bouche à oreille, l’extraordinaire “Kubilaï Khan” et “Les souffrances du sommeil”. En 1817 sont publiés Biographia literaria, résumé analytique de sa carrière d’écrivain et Feuilles sibyllines, le dernier et le meilleur de ses recueils poétiques, où figure la version définitive de “La Chanson du vieux marin”.
Coleridge termine sa vie dans le calme, entouré d’amis (le fidèle Lamb, Thomas de Quincey), recevant la visite d’admirateurs du monde entier (l’allemand Ludwig Tieck, l’américain Emerson). Son œuvre poétique, devenue conséquente au fil des années, fait l’objet d’éditions collectives. Il meurt le 25 juillet 1834.