Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
RESPECT DE LA VIE
Arfuyen - EAN : 9782903941000
Édition papier
EAN : 9782903941000
Paru le : 18 janv. 1996
12,96 €
12,28 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782903941000
- Réf. éditeur : 841541
- Collection : CAHIERS D'ARFUY
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 18 janv. 1996
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:205 mm L:135 mm E:8 mm
- Poids : 215gr
- Résumé : On ne saurait parler de la mystique de Schweitzer sans évoquer aussi la religion et l'éthique. Religion, mystique et éthique sont, en effet, le fondement de la pensée et le moteur de l'action d'Albert Schweitzer. À travers les textes présentés ici et choisis dans son immense oeuvre écrite, l'objectif est de donner un aperçu des lignes de force de la pensée schweitzérienne dans ces trois domaines et de montrer la relation dialectique qui les unit. La mystique de Schweitzer est volontariste et active. Il n'est pas de ceux qui préconisent de se retirer du monde et de le nier en se plongeant dans une pure contemplation intérieure. Au contraire, il critique cette mystique-là, parce qu'il n'en jaillit aucune action éthique, aucun dévouement à autrui, aucune amélioration de la société, aucune volonté de progrès comme l'exigeraient l'esprit de l'Évangile et la morale de l'amour enseignée par le Christ. Chaque être humain devrait se sentir concerné individuellement par la relation mystique avec Jésus, car chacun est appelé à l'imiter personnellement pour oeuvrer à la venue du Royaume en aimant et en aidant autrui... « Toute vraie philosophie, toute religion profonde n'est, en fin de compte, rien d'autre qu'une lutte pour la mystique éthique et l'éthique mystique », écrit-il dans Civilisation et éthique. Schweitzer avait abouti à la conclusion que notre siècle était devenu non éthique, parce que notre conception moderne tendant à l'affirmation du monde et de la vie n'était pas suffisamment fondée sur la pensée et sur la réflexion. Pour lui le fondement recherché se trouve dans ce principe du Respect de la vie. Pour bien en saisir toute la portée, il faut se référer à l'allemand, « Ehrfurcht vor dem Leben ». Le mot Ehrfurcht est composé des deux mots : Ehre et Furcht, ce qui signifie que la vie doit être honorée, révérée et crainte tout à la fois. Par son principe, Schweitzer exprime donc que la vie, toute vie, lui est sacrée.
- Biographie : Albert Schweitzer est né en 1875 à Kaysersberg, dans l'Alsace annexée par le Reich. Après des études de philosophie et de théologie à Strasbourg, il séjourne à Paris pour se perfectionner à l'orgue. En 1899, il côtoie à Berlin les grands esprits de son temps. Dès 1905 il perçoit la montée des périls et les dénonce dans un premier essai politique. En automne 1905, il met à exécution sa décision de se consacrer au service d'autrui à partir de ses 30 ans et commence des études de médecine. Il s'embarque pour le Gabon en 1913 et construit de ses propres mains son premier hôpital à Lambaréné. En 1914, l'exercice de la médecine lui est interdit en tant que citoyen allemand. Renvoyé en France, il est interné dans des camps de prisonniers. Ce n'est qu'en 1918 qu'il peut revenir en Alsace. Il entreprend des tournées internationales de conférences et de concerts pour financer la construction de son hôpital africain. En 1923 paraissent Déclin et restauration de la civilisation et Civilisation et Éthique. En 1924, il repart pour l'Afrique. Il fera quatorze séjours à Lambaréné. Le Prix Nobel de la Paix lui est attribué en 1953 au titre de l'année 1952. Lors de la remise de ce prix, il prononce un discours sur « Le problème de la paix dans le monde d'aujourd'hui ». En 1957, et surtout en 1958, il dénonce sur Radio Oslo le danger des armes atomiques. Il meurt à Lambaréné en 1965 et repose en terre africaine.