Revue thomiste - N°1/2022

Klincksieck - EAN : 9782252046838
MARGELIDON P-M.
Édition papier

EAN : 9782252046838

Paru le : 16 mai 2022

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  • EAN13 : 9782252046838
  • Réf. éditeur : A VENIR
  • Collection : REVUE THOMISTE
  • Editeur : Klincksieck
  • Date Parution : 16 mai 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 176
  • Format : H:14 mm L:161 mm E:241 mm
  • Poids : 306gr
  • Résumé :

    La concept de nature selon saint Thomas d'Aquin. Actes du Colloque, Toulouse, 28-29 mai 2021. Première partie


    Le concept de nature selon saint Thomas d’Aquin : un paradigme inévitable
    Fr. Philippe-Marie Margelidon, o.p.

    L’institution de la nature dans le commentaire des Sentences de Thomas d’Aquin
    Fr. Ghislain-Marie Grange, o.p.

    Dans le commentaire des Sentences, saint Thomas d’Aquin décrit la création purement corporelle à l’aide d’une expression d’origine augustinienne : l’« institution de la nature ». En replaçant l’utilisation de cette expression dans le contexte théologique du XIIIe siècle à partir d’une étude de la Somme halésienne et du commentaire des Sentences d’Albert le Grand, on observe qu’elle met au centre de l’exégèse du premier chapitre de la Genèse la notion d’ordre de nature, qui est ici explicitée. Cette notion permet de mettre en lumière la sagesse du Créateur ainsi que de relier la création au gouvernement divin par une lecture théologique du septième jour. Thomas s’inscrit ainsi dans une tradition de pensée d’origine augustinienne, non sans lui apporter de profondes modifications.

    La perte de la notion de nature après saint Thomas d’Aquin. Des nominalistes parisiens à l'émergence de la physique mathématique
    Guilhem Golfin

    Continue de prévaloir au sujet de la nature la thèse historiographique qui affirme que sa connaissance scientifique commence vraiment, après les prolégomènes grecs, avec la révolution scientifique initiée au XVIIe siècle et le rejet de la physique aristotélicienne auquel cette science nouvelle a conduit. Une étude précise du discours scientifique moderne montre toutefois que les choses sont plus complexes, et qu’il est au moins douteux que la science moderne ait à proprement parler la nature pour objet. L’auteur s’efforce dans cet article de faire voir que la logicisation de la philosophie opérée par les nominalistes au xive siècle a formé le climat intellectuel qui a permis l’idéalisme de la physique mathématique. Celui-ci transpose la notion de nature sur le plan de l’idée, lui faisant perdre par-là même et la dimension de dynamisme intrinsèque et celle d’ordre que lui conféraient Aristote et saint Thomas à sa suite.

    La nature dans la Physique d’Aristote à Thomas d’Aquin
    Emmanuel Brochier

    Dans cette étude du commentaire thomasien du concept de nature dans le Livre II de la Physique d’Aristote, l’Auteur montre comment l’Expositor, c’est-à-dire Thomas d’Aquin, est revenu à la fin de sa carrière sur la question de la nature dans une perspective où la grâce n’apparaît pas, et où la théologie ne supprime pas a priori l’autonomie de la philosophie de la nature. Il en ressort que la définition de la nature supposée présente dans les choses n’est jamais donnée, même si Thomas procède à partir d’une translatio vetus révisée du texte aristotélicien à une clarification du langage. Il apert également que si l’Aquinate corrige Avicenne, Averroès et Maître Albert, il n’hésite pas à s’approprier l’interprétation du Commentateur sans pour autant la citer. Il reste surtout que la théologie révélée n’est de fait jamais utilisée comme clé herméneutique quand il s’agit simplement de la nature.

    Pour quelles raisons la loi naturelle est-elle naturelle ? La naturalité de la loi naturelle chez Thomas d'Aquin
    Jean-Rémi Lanavère

    Une question mérite d’être posée, qui permet d’entrer plus avant dans la compréhension de ce qu’est la nature chez saint Thomas : en quoi la loi naturelle est-elle naturelle ? Cette question de la naturalité de la loi naturelle s’éclaire si on cherche, d’abord, à rendre raison du paradoxe, présenté comme tel par saint Thomas, d’une loi qui s’adresse pourtant, en l’homme, à sa nature ; elle gagne aussi à être référée au contraste entre la loi naturelle et la loi humaine, ainsi qu’à la différence entre loi naturelle et loi divine. Est alors offert un accès renouvelé à ce qu’est la nature chez saint Thomas, laquelle relève du principiel, du donné, et, enfin, de ce que la grâce vient dépasser.

    La nature et la grâce chez saint Thomas d’Aquin : le cas des anges
    Marie de l’Assomption, o.p.

    En tant que créatures intellectuelles, douées d’un appétit naturel pour la vision de l’essence divine, les anges, comme les hommes, ne peuvent avoir pour l’Aquinate d’autre fin ultime qu’une béatitude surnaturelle que, pas plus que ces derniers, ils ne peuvent obtenir par leurs facultés naturelles laissées à leurs propres forces. Ils ont donc besoin de la grâce, de manière à pouvoir la mériter par un acte libre, d’où le fait de leur très probable création en grâce. Pour autant, la supériorité naturelle de la condition angélique sur la nature humaine ne rend pas absolument identique l’articulation de la nature et de la grâce chez les anges par rapport aux caractéristiques qu’elle revêt chez les hommes. Il s’agit donc de montrer à la fois les points communs et la spécificité qu’elle revêt chez les premiers, celle-ci se manifestant surtout au plan des opérations permettant d’obtenir la béatitude.

    Le premier instant de la nature. Trois sources augustiniennes dans un débat médiéval
    Frère Éric Pohlé, o.p

    Lorsqu’ils cherchent à définir l’état de la nature au moment de sa création, les auteurs médiévaux recourent à plusieurs témoignages extraits de l’oeuvre d’Augustin. Or ils y recourent en sens opposé comme si la pensée augustinienne ne s’était pas clairement prononcée sur ce point à savoir le premier moment de l’existence des créatures spirituelles. Un article de J.-P. Torrell a montré comment dans ce débat Thomas d’Aquin prend fermement position contre l’opinion alors commune : Dieu crée l’ange et l’homme en leur accordant simultanément les biens naturels et les biens gratuits qui seuls leur permettent de mériter. Pour ce faire, en plus de reprendre les citations augustiniennes déjà utilisées dans le débat, il met en évidence une citation nouvelle et peu présente dans la réception augustinienne. C’est à l’étude de cet extrait du de ciuitate dei, précédée de deux autres citations présentes tout au long du débat médiéval que se consacre cet article. Il continue de faire connaître davantage le lecteur d’Augustin que Thomas demeure tout au long de sa vie.

    La métaphysique de saint Thomas paysages, bosquets & perspectives
    Fr. Thierry-Dominique Humbrecht

    Qu’est-ce que Thomas d’Aquin a voulu faire en métaphysique et même de la métaphysique ? Entre une métaphysique fondue en théologie et une métaphysique séparée (qui annoncerait une nature pure), il opte pour une autonomie sans indépendance. Dieu, tantôt englobé dans un concept d’être, tantôt, pour y échapper, exclu de la métaphysique, doit y trouver sa place. Restituer Thomas d’Aquin, oui, le reconstruire, non. Conditions pour découvrir chez lui trois modalités de la métaphysique, autant d’articulations différenciées entre raison et foi. Tout cela invite aussi à réfléchir sur les différents types de thomisme.

  • Biographie : Né en 1962, le frère Philippe Margelidon, est maître-assistant à la faculté de théologie de l’ICT, vice-régent des études, modérateur local des études du studium de théologie à Toulouse et enseignant à l’ISTA.
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