Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Rien de confidentiel, disent-ils (récit)
Petra - EAN : 9782847431001
Édition papier
EAN : 9782847431001
Paru le : 13 nov. 2014
15,00 €
14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782847431001
- Collection : MEANDRE
- Editeur : Petra
- Date Parution : 13 nov. 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 186
- Format : H:220 mm L:140 mm E:12 mm
- Poids : 230gr
-
Résumé :
"Sans m'en apercevoir, j'ai glissé vers ce puits infini, esseulée que j'étais par les prémices de la dépression puis par la violence blanche de ma maladie. Dépossédée de ma propre vie. Un voile s'est posé sur mon coeur et mon corps."
J'ai voulu mourir. J'ai voulu m'extraire d'un vide qui m'aspirait vers la folie. Je devais me débattre contre la fulgurance de mes maux. Alors, jour après jour, j'ai jeté les mots de l'indicible sur le papier, pour me relever et ne pas sombrer tout à fait.
L'écriture de la douleur s'est dévoilée comme une catharsis. Je cherchais à mettre du sens sur une existence disloquée par les angoisses. Vint la valse des hôpitaux de secteur, peuplés de soignants dont la seule réponse à ma souffrance fut l'enfermement, l'indifférence et le mépris. J'ai dû lutter pour recouvrer une humanité qu'ils m'avaient volée. Écrire, pour rester accrochée à la vie, coûte que coûte. Et puis, à force, je fus habitée par un espoir auquel je ne croyais plus.
Nouvelle déflagration. Mort de ma mère, il me faut arracher à l'oubli des souvenirs qui se dérobent, partis avec elle. Écrire, à nouveau. Et au détour d'une phrase, me laisser cueillir par la poésie des mots, qui s'annonce comme un retour à la vie.
Emmanuelle Pittau