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SATURATIONS - Individus, collectifs, organisations et territoires à l'épreuve
Elyascop - EAN : 9791091336147
Édition papier
EAN : 9791091336147
Paru le : 22 janv. 2020
20,00 €
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- EAN13 : 9791091336147
- Réf. éditeur : SATUR19ADGKP
- Collection : INNOV AUTREMENT
- Editeur : Elyascop
- Date Parution : 22 janv. 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 256
- Format : H:200 mm L:130 mm E:18 mm
- Poids : 300gr
-
Résumé :
Quelle place pour les temps d’arrêt, les vides, les friches, l’ombre
et le silence, la vacance et l’ennui, le mystère et les opacités dans
une société du 24/7, de l’accélération et de la transparence ? Quelles
sont les dynamiques à l’oeuvre dans ce remplissage ? Quelles formes
de citadinité se construisent et se recomposent dans ce jeu de
saturations ?
Quels sont les risques de cette saturation des temps, des espaces
et des parts de cerveaux disponibles ? Quels impacts sur la santé,
les organisations, les territoires et la démocratie ? Quelle place
pour les invisibles et les territoires périphériques ? Quelles formes
d’adaptations et de résistances ? Comment habiter ces saturations ?
Jusqu’où doit-on remplir et densifier ? Quelles résistances et stratégies
à l’échelle des individus, des communautés, des organisations et des
territoires ? Comment improviser ?
Qui sont les « creuseurs de trous » dans ces permanences et
continuités ? Où sont les fêlés et les fêlures qui laissent passer un
peu de lumière ? Face aux exigences de réduction des risques et de
mise en garantie des qualités urbaines, comment penser les marges
de manoeuvre et d’appropriation de la ville ? Quelle place laisser à la
création, au lâcher prise, à la rencontre, à la non-organisation, aux
émergences et aux joyeux « désordres » ?
Enfin, comment imaginer une « rythmologie », un « urbanisme des
temps », un « design des politiques publiques », voire une « écologie
existentielle » ? Peut-on simplement penser politique et espace
public sans écart ? Ce sont là quelques unes des questions abordées
dans cet ouvrage international et « indisciplinaire ». -
Biographie :
Manola Antonioli est docteure en philosophie et sciences sociales de l’EHESS-Paris et HDR en esthétique (architecture). Elle est actuellement professeure de philosophie à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris la Villette et chercheuse au sein de l’ UMR LAVUE 7218 CNRS. Elle a publié de nombreux articles sur la philosophie de l’architecture et de l’urbain, l’esthétique, la philosophie des techniques, la théorie du design, ainsi que des ouvrages personnels ou collectifs qui se situent dans les mêmes domaines de recherche. Derniers ouvrages publiés : Biomimétisme. Sciences, design et architecture (Paris, éditions Loco, 2017), Machines de guerres urbaines (Paris, éditions Loco, 2015), Paysage variations (avec Vincent Jacques et Alain Milon, Paris, éditions Loco, 2014), Théories et pratiques écologiques (Nanterre, Presses Universitaires de Paris Ouest, 2013).
Guillaume Drevon est chercheur au Laboratoire de Sociologie Urbaine de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse). Dans le cadre de ses travaux, il a notamment décrypté les stratégies développées par les familles pour faire face aux pressions temporelles du quotidien en mettant en perspective la notion de vulnérabilité temporelle. Aujourd’hui, il développe le thème des rythmes de vie et de ville pour mieux comprendre l’évolution du rapport au temps dans les sociétés contemporaines.
Luc Gwiazdzinski est géographe (Université Grenoble Alpes), membre du laboratoire Pacte. Ses travaux portent notamment sur les temporalités et les rythmes urbains, la nuit, les mobilités et les relations art et territoire. Il a publié une quinzaine d’ouvrages dont : La nuit dernière frontière de la ville, L’Aube ; La ville 24h/24 (La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, DATAR, 2003), Périphéries (avec Gilles Rabin, Paris, L’Harmattan, 2007) et Sur la vague jaune. L’utopie d'un rond-point (avec Bernard Floris, Grenoble, Elya éditions, 2019).
Vincent Kaufmann est professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse). Il dirige le laboratoire de sociologie urbaine – LaSUR de cette haute école. Depuis 2010, il est en outre Directeur scientifique du Forum Vies Mobiles à Paris, un institut de recherche SNCF sur l’écomobilité. Il a notamment publié Retour sur la ville (Lausanne, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2014) et Mobilité et libre circulation en Europe (avec Ander Audikana, Paris, Economica, 2017).
Luca Pattaroni est docteur en sociologie (EHESS, Paris) et Maître d’enseignement et de Recherche au Laboratoire de Sociologie Urbaine (LaSUR) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse). Il est membre des comités éditoriaux de la Revue Suisse de sociologie et de Articulo, Journal of Urban Research et correspondant suisse de Métropolitiques. Ses recherches et publications portent sur les enjeux relatifs à l’expression des différences et la composition du commun dans les villes contemporaines.