SILENCE DE JOSEPH (LE)

Arfuyen - EAN : 9782845901087
MARIE DE LA TRINITE
Édition papier

EAN : 9782845901087

Paru le : 25 mai 2007

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  • EAN13 : 9782845901087
  • Réf. éditeur : 841762
  • Collection : CARNETS SPIRITU
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 25 mai 2007
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:185 mm L:120 mm E:13 mm
  • Poids : 160gr
  • Résumé : La découverte des textes de Marie de la Trinité à travers les trois premiers ouvrages publiés par les Éditions Arfuyen - Le Petit Livre des Grâces, de Marie de la Trinité (mai 2002), « Consens à n'être rien » (septembre 2002), puis « Entre dans ma Gloire » (mars 2003) - a constitué un événement majeur. En même temps que ce troisième ouvrage paraissait aux Éditions du Cerf la biographie de Marie de la Trinité par Christiane Sanson (mars 2003). Sont venus ensuite aux Éditions Arfuyen trois autres livres : De l'angoisse à la paix (novembre 2003), Paule dite Marie, une femme cachée (septembre 2004), « Je te veux auprès de Moi » (janvier 2005) qui ont révélé d'autres facettes d'une oeuvre et d'une personnalité spirituelles de première grandeur. Composé d'un bref essai de Marie de la Trinité intitulé Saint Joseph et de textes extraits des Carnets, ce septième volume aux Éditions Arfuyen, introduit par une éclairante préface du P. Dominique Sterckx, carme déchaux, fait découvrir à travers la figure de saint Joseph le coeur même de la spiritualité de Marie de la Trinité. S'interroger sur le sens de la relation très privilégiée qu'a entretenue toute sa vie Marie de la Trinité avec la figure de saint Joseph, c'est, en effet, entrer directement dans le secret le plus intime de la religieuse. Saint protecteur du Carmel auquel la jeune Paule de Mulatier s'était à l'origine destinée, maître d'humilité et de contemplation, saint Joseph, ne cessera jamais de l'accompagner. Le 23 août 1941, deux mois après la dernière des cinq grandes Grâces (14-15 juin 1941), c'est vers saint Joseph que se tourne Marie de la Trinité dans ses Carnets : « Je pense au silence de saint Joseph : qu'il daigne m'en envelopper complètement, c'est comme une condition pour que la grâce ‘‘croisse et se fortifie'' en moi (Lc 2, 40). » Et, deux mois plus tard, le 13 octobre 1942, la ressemblance de sa vocation avec celle de Joseph s'impose à elle avec une évidence plus forte que jamais : « À l'examen, vers saint Joseph : certitude de la conformité de ma vocation avec la sienne (à ma très pauvre place), dans la Congrégation, en vue de l'église. Paix. » Alors qu'elle sent déjà s'approcher cette « épreuve de Job » qui, durant dix ans, la plongera dans une nuit profonde, c'est à saint Joseph qu'elle consacre l'article qu'elle publie dans la Vie spirituelle, en mars 1946, et qui demeure le seul essai de ce genre qu'elle écrira. Sa méditation se conclut par ces mots : « La meilleure préparation à la maternité spirituelle (qui est maternité divine), et sa meilleure protection, n'est-elle pas de se confier comme Jésus et Marie à saint Joseph, à sa grâce personnelle, à son silence d'adoration, d'obéissance, d'humilité, et à son coeur de Père ? » Le 9 novembre 1979, Marie de la Trinité se prépare à entrer au centre anticancéreux de Dijon pour y être opérée. Dans une lettre écrite à sa soeur, elle lui parle pour la première fois de ses Carnets. « Lors de ma Pâque, écrit-elle, peut-être que tout sera brûlé. » Et, une dernière fois, c'est à Joseph encore qu'elle confie son oeuvre : « Je confie tout au Seigneur et à saint Joseph qui veilla ‘‘sur l'enfant et sa mère''. J'aime d'autant plus saint Joseph qu'aucune parole de lui ne nous a été transmise. Il devait vivre dans une très profonde solitude avec Dieu. »
  • Biographie : Paule de Mulatier est née à Lyon le 3 juillet 1903 et morte près de Dijon le 21 novembre 1980. Septième enfant d'une famille d'industriels, elle fait ses études dans diverses institutions privées, puis au Sacré-Coeur de Rivoli, près de Turin, où ses capacités se révèlent. En 1919, elle s'ouvre à ses parents de sa vocation religieuse, découverte dès sa plus tendre enfance. Pendant dix ans pourtant, elle mène auprès de ses parents une vie de rencontres et de voyages. Son directeur spirituel, le Père Périer, la dissuade, malgré son attrait pour la vie contemplative, d'entrer au Carmel et l'oriente vers une congrégation nouvelle, fondée par la Mère Saint Jean à Champagne-sur-Loue (Jura) : les dominicaines missionnaires des campagnes. C'est là, dans la nuit du 11 au 12 août 1929, qu'elle reçoit sa première grâce. Entrée dans la congrégation « par obéissance » le 23 juin 1930, elle prend l'habit religieux en mars 1932. Nommée contre son souhait assistante générale, puis maîtresse des novices, elle seconde la prieure générale pour l'organisation de la congrégation. En décembre 1940 a lieu la rencontre avec le Père Antonin Motte : elle commence, sur son conseil, à tenir des Carnets qu'elle rédigera jusqu'en 1945. Accablée de fatigue, elle obtient d'être relevée progressivement de ses charges en 1941 et 1948. Trop tard cependant pour la sauver de la dépression. Sans se décourager, elle consulte docteurs et spécialistes. Échappant de peu à la lobotomie, elle se soumet à une psychanalyse. En 1953 un traitement à l'insuline, puis une cure de sommeil lui font subir un tel choc qu'elle obtient peu de temps après, par contrecoup, la guérison. À peine guérie, elle est associée par la Mère Saint-Jean à la révision des constitutions de la congrégation, passée d'une trentaine de membres à 470. En 1955, lorsque celle-ci quitte sa charge de prieure générale, Marie de la Trinité, encouragée par le cardinal Feltin, entreprend une formation de psychothérapeute. Elle participe à différents congrès internationaux de psychologie, dont celui de Rome en 1958 où elle donne une communication remarquée sur « Psychothérapie par le réveil des tendances ». Elle exerce à l'hôpital Vaugirard en collaboration avec le Professeur Cornelia Quarti, révélant dans cette spécialité des dons exceptionnels. Rappelée au siège de la congrégation, à Flavigny, en 1959, elle se met au service de Mère Saint Jean qu'elle soigne jusqu'à sa mort en 1969. Lorsque la congrégation se transfère à Luzarches, Marie de la Trinité obtient de rester seule à Flavigny, à « la cambuse », une dépendance de l'ancien couvent où elle mène une vie d'ermite. Avec l'aide précieuse de Soeur Christiane Sanson, dmc, elle travaille également à la dactylographie de ses Carnets. Déjà sauvée du cancer en 1971, elle subit une rechute. Opérée une nouvelle fois, elle meurt le 21 novembre 1980 à Dijon. Après la mort de Marie de la Trinité, en 1980, Christiane Sanson se consacre entièrement à faire connaître l'oeuvre de Marie de la Trinité. Dans les années 1980, elle parvient à faire paraître un livre en français (Filiation et Sacerdoce des Chrétiens, Lethielleux, 1986) et un en allemand Im Schoss des Vaters, choix de textes traduits par Urs von Balthasar, 1988). En 1991, elle suscite la création de l'Association Amitiés Marie de la Trinité. Dans le même temps, elle organise la conservation et l'exploitation des archives de Marie de la Trinité. Cependant, malgré tous ses efforts, hormis Filiation et sacerdoce des Chrétiens (1986), aucun ouvrage de ou sur Marie de la Trinité ne voit le jour en français dans les 20 ans qui suivent la mort de la mystique dominicaine. En 2001, Christiane Sanson est mise en contact avec les responsables des Éditions Arfuyen. Enthousiasmés par les textes de Marie de la Trinité, ils lui proposent de l'aider à faire découvrir cette oeuvre gigantesque. Une série d'une dizaine de Carnets spirituels est conçue en étroite collaboration avec elle. Dès mai 2002, en paraît le premier volume, Le Petit Livre des Grâces, qui sera suivi très rapidement de Consens à n'être rien (septembre 2002) et Entre dans ma gloire (mars 2003). Par l'intermédiaire des Éditions Arfuyen, Christiane Sanson entre également en relation avec les Éditions du Cerf qui acceptent de publier la grande biographie de Marie de la Trinité, Marie de la Trinité, de l'angoisse à la paix (2003) qu'elle vient tout juste de terminer. Dans la foulée, un premier colloque Marie de la Trinité est organisé à la Tourette les 15 et 16 novembre 2003. Ayant achevé de jouer son rôle de témoin, Christiane Sanson meurt le 23 octobre 2004, à Mathieu (Calvados).
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