Simulacre et hypermodernité

Balland - EAN : 9782940719655
SCHOUMACHER FLORENT
Édition papier

EAN : 9782940719655

Paru le : 25 janv. 2024

28,00 € 26,54 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782940719655
  • Réf. éditeur : 302109
  • Collection : ESSAIS
  • Editeur : Balland
  • Date Parution : 25 janv. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:234 mm L:152 mm E:25 mm
  • Poids : 504gr
  • Résumé : Dans les sociétés dites « hypermodernes », le contrat social dispose que nous employons, tous, des « simulacres ». Nous y sommes portés par l'Hybris (l'orgueil). La notion d'Eidelon (simulacre) se trouve déjà chez Platon. La notion de simulacre suppose que nous avons tous un rapport biaisé à la réalité du monde, non pas parce que la réalité n'est pas accessible (propos courants des films Matrix et de la pop culture), mais parce que nous souhaitons ne pas voir les choses telles qu'elles paraissent, alors que nous en avons la capacité évolutive. En somme, par la notion d'Eidolon (simulacre), nous expliquons les travers propres à nos sociétés occidentales. Le simulacre sert au maintien de l'ordre (taxis) et empêche toute action concrète (praxis). Pour autant, nous avons parfois l'impression d'un « décalage » entre ce qui est perçu et ce qui est réel (hystérésis) , ce moment où nous croyons que nous sommes dans une comédie sociale, c'est alors que l'individu se pose des questions d'ordre métaphysique sur son rapport au monde et que la société cherche à lui fournir des réponses convenues, admissibles au sein des paradigmes des sociétés hypermodernes. Ceci explique en partie l'explosion des théories conspirationnistes qui cherchent à fuir les simulacres courants au profit d'une plus grande irrationalité encore, le succès (relatif) de la « collapsologie » (qui se fonde pourtant sur aucune donnée tangible) ou dernièrement le mal nommé « wokisme » qui suppose que tout progressisme doit se déployer au travers d'une critique générale de tout ce qui n'est pas intouchable en termes d'identité (sans que la notion philosophique d'identité ne soit comprise par ailleurs).
  • Biographie : Cadre de direction dans la fonction publique d'état,Florent Schoumacher est membre associé d'un laboratoire mixte de recherche CNRS - Université Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies UMR 7117 CNRS - Université de Lorraine - Université de Strasbourg. Il est spécialisé en philosophie de la logique, des sciences et des sciences cognitives.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.