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Sine nomine
Symetrie - EAN : 9790231807240
Édition papier
EAN : 9790231807240
Paru le : 2 mai 2013
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- EAN13 : 9790231807240
- Réf. éditeur : SYM-0724-0
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 2 mai 2013
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 12
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 55gr
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Résumé :
Le manuscrit du Sine nomine porte la date d’achèvement : « Paris, 24/2/1987 ». Les circonstances de sa naissance auraient dû conduire à un résultat diamétralement opposé à ce que l’on entend : il s’agissait d’offrir un cadeau de fête à Michel Jourdain (organisateur de la session d’été que tenait Rolande Falcinelli à Belley ainsi que de plusieurs de ses concerts à Paris) et elle remit la pièce au dédicataire accompagnée de vers de mirliton – en fait un acrostiche sur le titre Sine nomine, pour justifier… l’absence de titre ! –, laissant pressentir une pochade pour dîner entre amis… Or on découvre – ô stupeur ! – une musique sombre, tragique même, dévoilant les versants pessimistes et introvertis d’une personnalité en rupture face à l’ivresse matérialiste d’un monde en décomposition ; l’écriture s’avère pleinement représentative de son style à cette période, avec un langage harmonique tourmenté ne se posant jamais sur des repères sereins. Le chant généreux de l’alto s’élève en amples arches depuis les tréfonds mystérieux d’où naît la pièce. Le lyrisme de l’instrument tant aimé de la compositrice s’exprime comme pour survoler le chaos.
Sine nomine fut créé le 19 décembre 1987 par la compositrice au piano, avec le violoniste et altiste américain Jason Meyer, à l’Institut national des jeunes aveugles (Paris), sur un Bösendorfer Imperial, type de piano pour lequel Rolande Falcinelli nourrissait une prédilection affirmée, ce qui n’est pas sans importance pour les couleurs graves et profondes à rechercher dans l’interprétation de cette pièce.
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Biographie :
Compositrice et pianiste, Rolande Falcinelli devint organiste pendant la Deuxième Guerre mondiale : elle se définissait elle-même comme « organiste par hasard », ce qui la conduisit, après son passage éclair dans la classe de Marcel Dupré (premier prix d’orgue et d’improvisation à l’issue de la seule année scolaire 1941-1942), à devenir le successeur de celui-ci à tous ses postes d’enseignant (conservatoire américain de Fontainebleau, École normale de musique, Conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle tint la classe d’orgue et d’improvisation d’octobre 1954 à juin 1986). Elle fut également titulaire du grand orgue du Sacré-Cœur de Montmartre (1945-1973) .
En parallèle à une carrière de concertiste où sa virtuosité transcendante marqua les esprits, elle poursuivit l’élaboration d’une œuvre de compositeur qui couvre presque tous les genres (un peu plus de 75 œuvres) et se caractérise, outre par le dynamisme rythmique qui tire quelque origine des deux maîtres qui influencèrent ses jeunes années : Arthur Honegger et Marcel Dupré, par un langage harmonique très raffiné, un art de coloriste et une assimilation des musiques extra-européennes, spécialement iranienne et indienne.
Sa personnalité créatrice s’exprima aussi à travers l’improvisation à l’orgue, dont plusieurs disques (IFO, Festivo, Hortus) et des enregistrements radiophoniques nous conservent la trace. Ses œuvres sont éditées chez Bornemann, Leduc, Combre, Billaudot, Delatour, Schott.
