Six Épigraphes antiques (vol. 2)

Symetrie - EAN : 9790231801118
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Édition papier

EAN : 9790231801118

Paru le : 1 mai 2006

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  • EAN13 : 9790231801118
  • Réf. éditeur : SYM-0111-8
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 mai 2006
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 12
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
  • Poids : 53gr
  • Résumé : Debussy publia en 1915 les Six Épigraphes antiques pour piano à quatre mains (ainsi qu’une version à deux mains) qu’il avait écrits à partir de motifs d’une musique de scène composée 15 ans plus tôt pour accompagner la récitation des Chansons de Bilitis de son ami Pierre Louÿs, partition qu’il ne faut pas confondre avec les trois mélodies qui portent le même titre.

    En 1990, j’eus – après bien d’autres ! – l’idée de réaliser une version instrumentale de ces Épigraphes à l’attention des musiciens professeurs à l’École nationale de musique de Chalon-sur-Saône, dont j’étais alors directeur. Je me procurai donc cette musique de scène initiale, très différentes des Épigraphes, car constituée de courts fragments écrits pour cinq instruments : deux flûtes, deux harpes et célesta. Je puisai là (ou même y vérifiai) mon idée première d’avoir recours à deux flûtes et à la harpe, en complétant l’instrumentation d’un quintette à cordes soliste, et des autres vents dont les timbres me semblaient suggérés par la version pianistique : hautbois, clarinette, basson, cor.

    À mon sens, la transcription n’est pas d’abord une appropriation, mais peut-être une forme de lecture et d’interprétation d’un texte qui vous touche particulièrement : dans le cas présent, essai de rendre explicites les couleurs contenues en filigrane dans le « blanc et noir » du piano !

    Jean-Marie Morel
  • Biographie : Aîné de cinq enfants, Claude Debussy nait à St-Germain-en-Laye le 22 août 1862. En 1865, la famille Debussy part vivre à Paris.

    Debussy est admis au Conservatoire national de Paris en 1872 à l’âge de dix ans. Il y étudie pendant douze années, dans les classes d’Albert Lavignac (solfège), Antoine Marmontel (piano), Émile Durand (harmonie), Auguste Bazile (accompagnement) et Ernest Guiraud (composition).

    Doué mais indiscipliné, l’élève Claude Debussy doit faire face à l’incompréhension de certains professeurs. Il ne remporta jamais de premier prix de piano, seulement un second prix, mais obtint tout de même un premier prix d’harmonie pratique.

    En 1884, Debussy obtient un premier Prix de Rome avec sa cantate L’Enfant prodigue et devient donc pensionnaire à la Villa Médicis pendant trois ans à partir de janvier 1885. Debussy découvre à Rome la musique de Palestrina mais reste hermétique au bel canto. Il rencontre pendant son séjour à Rome des musiciens comme Verdi et Liszt.

    Pendant sa période romaine, Debussy compose difficilement les envois obligatoires : l’ode symphonique Zuleima (d’après un texte de Heinrich Heine), la pièce orchestrale Printemps et la cantate La Damoiselle élue.. Ces œuvres, envoyées au Conservatoire, sont jugées, « bizarres, incompréhensibles et impossibles à exécuter », particulièrement Zuleima. La quatrième pièce sera retirée par Debussy lui-même de son catalogue.

    S’accoutumant mal à l’exil, Debussy donne finalement sa démission au Conservatoire et rentre en France au bout de deux ans. Il s’installe dans le quartier de Montmartre et fait la connaisance de Gabrielle Dupont avec qui il vivra une dizaine d’années.

    En 1888, il se rend à Bayreuth où il assiste aux Meistersinger von Nürnberg, Tristan et Isolde, et Parsifal, œuvres qui le marqueront à jamais. Mais c’est l’exposition universelle de 1889 et sa découverte de rythmes et d’associations de sonorités « exotiques », particulièrement ceux du gamelan javanais, qui l’impressionnent et influent de façon déterminante sur ses futures compositions.

    1890 voit son premier véritable succès avec sa Suite Bergamasque pour piano, suivie du Prélude à l’après-midi d’un faune.
    Debussy se consacre ensuite à la composition de l’opéra Pelléas et Mélisande, (livret de Maeterlinck) dont la création à lieu à l’Opéra-Comique en 1902.

    Au début du xxe siècle, Debussy devient également critique musical sous le pseudonyme de « Monsieur Croche ».

    Atteint d’un cancer du rectum, et souffrant terriblement, il vit en reclus et achève ses dernières œuvres. Il meurt le 25 mars 1918.
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