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Sonate en ré
Symetrie - EAN : 9790231807813
Édition papier
EAN : 9790231807813
Paru le : 1 mars 2015
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- EAN13 : 9790231807813
- Réf. éditeur : SYM-0781-3
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 mars 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 41
- Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
- Poids : 140gr
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Résumé :
Cette édition de la Sonate en ré se fonde sur les seules sources existantes, à savoir les manuscrits Ms 2501 et Ms 2502 de la Bibliothèque nationale de France. L’œuvre fut composée probablement autour de 1804-1805, alors que le compositeur vivait à Vienne, avant son installation définitive à Paris en 1808.
Le début de cette sonate ressemble à celui de la Grande Sonate en Ut avec l’utilisation d’un motif en forme de « fusée de Mannheim ». Cette simplicité dramatique contraste fortement avec la complexité structurelle des deux fugues, thématiquement identiques, des mesures 71 à 93 et 235 à 257. Avec la publication de ses 36 Fugues pour piano, dont le premier tirage se vendit en une année seulement, la maîtrise de Reicha dans le genre de la fugue était déjà largement reconnue. Peut-être voulait-il démontrer, comme le fit Beethoven dix ans plus tard, qu’une fugue peut parfaitement s’intégrer dans un mouvement de sonate.
La marche funèbre, qui fait office de deuxième mouvement, ne fut pas, à notre connaissance, écrite à la mémoire d’une personne en particulier. Sa présence ici est révélatrice de l’intérêt que l’on portait à cette forme musicale à l’époque, l’exemple le plus notable étant celui de la Marcia funebre de la Symphonie Eroïca de Beethoven, contemporaine de cette sonate.
Dans le dernier mouvement, Reicha demande une nuance piano au début du thème principal. Les seules autres nuances présentes dans la source sont des forte et fortissimo, qui ne semblent s’appliquer qu’à une séquence brève de deux ou quatre accords. Nous avons par conséquent réécrit cette nuance piano systématiquement après ces accords, l’interprète pouvant se permettre d’ignorer cette proposition éditoriale.
Reicha continuera à composer pour le piano solo encore une vingtaine d’années après avoir terminé cette Sonate en ré. Il écrira notamment ses Études op. 97 et les 57 Variations op. 102 Pour ce qui est du genre de la sonate en revanche, celles de 1803 à 1805 furent ses dernières, et si la présente œuvre est bien l’ultime de ce groupe de sonates, l’adieu du compositeur à cette forme musicale est le rondeau, La Folie, que nous trouvons ici, plein de joie et d’esprit.
Michael Bulley
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Biographie :
Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.
Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow. Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 5/8 ou 7/4, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.