Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
STENDHAL ET LE LANGAGE
Gallimard - EAN : 9782070225279
Édition papier
EAN : 9782070225279
Paru le : 22 janv. 1981
27,00 €
25,59 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782070225279
- Réf. éditeur : A22527
- Collection : BIBLIOTHEQUE DE
- Editeur : Gallimard
- Date Parution : 22 janv. 1981
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 432
- Format : 2.60 x 14.00 x 22.50 cm
- Poids : 475gr
- Résumé : Dans Armance, Madame de Malivert, qui redoute qu'Octave ait une maladie de poitrine, ne veut rien en dire : "Nommer cette maladie cruelle, ce serait hâter ses progrès." Tout personnage de Stendhal est ainsi provoqué, trompé, guidé ou dévoyé par les mots. Ici le langage ne surgit que pour le soupçon, avec assez d'insistance pour marquer profondément la stylistique de l'écrivain. Pourquoi naît ce soupçon, et vers quoi, jusqu'où, mène-t-il l'oeuvre de Stendhal ? Michel Crouzet nous décrit l'itinéraire, qui ne peut passer hors des idées du temps, de l'égotiste confronté d'abord à l'exigence d'exprimer le moi. Comment se dire, en effet, comment dire le moi dont l'essence est de différer, par les mots dont la langue est faite ? Ce "mal aux mots" est la part du mal du siècle qui vient frapper le nominalisme stendhalien, nourrir des principes énoncés par la "grammaire générale" d'une linguistique rationnelle. Mais Stendhal sait passer outre à cette réduction des Idéologues. Son chemin traverse bientôt l'utopie d'un langage transparent, silencieux, puis s'en échappe, surmontant cet interdit qui pesait sur les mots. Stendhal veut être le maître du langage qu'il se parle : souverainement, il va créer une langue "privée" qui doit s'émanciper des règles. Ainsi se rétablit une foi dans le langage, qui mène enfin l'écrivain vers l'esthétique et le style, vers l'art.