Suite courte

Symetrie - EAN : 9790231808490
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Édition papier

EAN : 9790231808490

Paru le : 30 mars 2018

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  • EAN13 : 9790231808490
  • Réf. éditeur : SYM-0849-0
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 30 mars 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 24
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
  • Poids : 90gr
  • Résumé : Conservé aux archives du diocèse de Périgueux et Sarlat, l’unique manuscrit autographe connu de la Suite courte pour flûte et harpe chromatique ne porte aucune date. Cependant, deux informations pourraient permettre de donner une datation approximative de cette œuvre. Tout d’abord, un document écrit de la main du compositeur mentionne cette œuvre et précise « chez Fougeray ». Cet éditeur publiera plusieurs ouvrages de La Tombelle après la Première Guerre mondiale et il semblerait que la Suite courte devait l’être un jour. En outre, à la lecture du catalogue complet du musicien, on remarque la présence de plusieurs morceaux de musique de chambre intitulés « Suite » durant les années de guerre. Pensons à la Suite pour trois violoncelles, composée vers 1914 et éditée par Maurice Senart en 1921, ou encore à la Suite brève pour deux violons et piano, pièce en quatre mouvements aujourd’hui perdue, dédiée très certainement à Fernand et Jacques Lespine et créée avec le concours de l’auteur en 1916. L’essentiel de la production de La Tombelle composé durant le premier conflit mondial étant demeuré inédit, il est permis de se demander si la Suite courte ne daterait pas de cette période.

    Divisée en trois mouvements, l’œuvre débute par un Prélude usant largement de carrures régulières, de marche de septièmes sur le cycle des quintes, d’harmonies sur pédale de tonique ou dominante, de cadences parfaites traditionnelles. Ces éléments marquent de la part de La Tombelle une volonté de retour à un certain classicisme, comme c’est le cas dans d’autres de ses pièces composées à la même période. Contraste total dans le second mouvement, Improvisation, qui lui, comme son titre l’indique, propose une plus grande liberté de forme. Ainsi, on trouve ici des accompagnements en arpèges, des sons harmoniques, une plus grande variété rythmique, de courts passages similaires à des cadenza. L’introduction de cette seconde partie n’est d’ailleurs pas sans rappeler une autre œuvre pour harpe du compositeur : la Fantaisie Ballade pour harpe à pédales. Après le temps du rigorisme, puis celui de la souplesse, vient avec le troisième mouvement le moment de la Danse. Alliant la précision rythmique du premier à la fantaisie du second, ce bref mouvement conclut l’œuvre de manière enjouée avec l’emploie de rythmes répétitifs syncopés dans l’accompagnement et pointés dans la partie mélodique dévolue à la flûte.

    Tout au long de la pièce, la tonalité principale reste celle de la mineur, ce qui confère une cohérence générale, mais la différence de caractère des trois mouvements offre également à cette Suite courte une réelle variété de ton.

    Compte tenu de la rareté des instruments chromatiques de la maison Pleyel de nos jours, on ne peut que conseiller d’interpréter cette œuvre, soit en l’adaptant quelque peu pour la harpe diatonique, soit en la jouant telle qu’écrite, mais au piano.
  • Biographie : Qui était le baron Fernand de La Tombelle ? Un étonnant touche-à-tout qui fut à la fois compositeur, pianiste et organiste, pédagogue et conférencier, poète et écrivain, folkloriste, photographe, doué d’un réel talent de peintre amateur, un homme féru d’astronomie, d’archéologie, d’automobiles et même cycliste émérite.
    En tant que compositeur, son souci de la forme ainsi que la clarté de ses idées en font un digne représentant du classicisme romantique français, suivant l’exemple de ses maîtres et amis Alexandre Guilmant, Théodore Dubois ou encore Camille Saint-Saëns. La Tombelle abordera, à l’exception du grand opéra, quasiment tous les genres musicaux, et cela en quantité (on peut estimer son catalogue d’œuvres à près de 500 numéros d’opus). Une place particulière peut être attribuée à sa musique de chambre (il remporta d’ailleurs le prix Chartier de l’Institut en 1896 pour celle-ci) ou encore à sa musique chorale, La Tombelle étant sans doute en France durant la « Belle Époque », l’un des piliers les plus importants dans l’écriture de chœurs à voix d’hommes (chœurs d’orphéon). Avec les années, la musique religieuse prendra une place de plus en plus importante dans sa production, par l’écriture d’oratorios et de cantates majestueux. En outre, dans une volonté affichée de démocratisation de la grande musique et de sa décentralisation du milieu parisien, il composera une multitude de cantiques, motets et autres messes souvent à la portée de tous.
    Mais La Tombelle fut également instrumentiste, initié tout d’abord par sa mère (élève de Thalberg et de Liszt) puis par Guilmant. Avec ce dernier il participa, à l’orgue mais surtout au piano, aux fameux concerts du Trocadéro lancés en 1878 lors de l’Exposition universelle. Il découvre l’orgue aux alentours de 1870 à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse grâce à l’organiste local, Ignace-Xavier-Joseph Leybach. Par la suite, les études assidues avec Guilmant renforceront son intérêt pour l’instrument. Bien souvent, La Tombelle remplaça ses amis et maîtres, Guilmant et Dubois, que ce soit à la Trinité ou bien à la Madeleine où il fut organiste-assistant de 1885 à 1898. Il réalisa en outre nombre d’inaugurations d’instruments et fut un concertiste de grand talent.
    On le retrouve également aux origines de la fondation de la Schola cantorum en 1896, aux côtés de Charles Bordes, Vincent d’Indy et Alexandre Guilmant. Il y tiendra la classe d’harmonie pendant une dizaine d’années. Orateur recherché, il sera souvent sollicité pour parler des sujets musicaux les plus variés.
    Ayant la plume facile en musique, La Tombelle peut manier tout aussi aisément les mots. On lui doit de nombreux poèmes – qu’il met parfois en musique –, des scènes de théâtre en rime ou en prose, des articles et ouvrages ayant trait à des sujets musicaux, mais également des récits de voyages fort développés et, chose plus surprenante, un petit opuscule culinaire Les Pâtés de Périgueux !
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