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Sur cette terre à nous prêtée
Arfuyen - EAN : 9782845901421
Édition papier
EAN : 9782845901421
Paru le : 14 janv. 2010
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- EAN13 : 9782845901421
- Réf. éditeur : 841797
- Collection : HORS COL LITTER
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 14 janv. 2010
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:224 mm L:158 mm E:10 mm
- Poids : 208gr
- Résumé : Les Chants de Nezahualcoyod sont habités par trois grandes interrogations : sur Dieu, sur le destin de l'homme et sur la parole. Le dieu inconnu auquel Nezahualcoyotl fait élever un temple immense n'est aucun des dieux du panthéon mexicain. Nezahualcoyotl est hostile aux sacrifices humains. Ce dieu inconnu, le poète l'appelle « Celui de l'immédiat voisinage », « l'invisible et l'impalpable ». Il est pour les vivants un fardeau lourd à porter et les mène à sa demeure, « là où sont les décharnés ». La mort qui rôde et attend son heure nous rend plus chère encore la beauté éphémère : la danse des choses précieuses - ors, émeraudes, plumes -, la grâce des fleurs, des femmes et des oiseaux. Nulle part ailleurs ne s'exprime de manière plus dramatique le chant du cygne d'une civilisation toute jeune qui pressent qu'elle est sur el point de mourir. Les chants du « Coyote Famélique » disent avec force la beauté unique de l'instant qui déjà n'est plus, « ici et seulement ici, sur la terre ». « Ici », c'est « la maison du dieu » et de l'homme qui l'habite dans la douleur et l'obsession de ce qui va venir et de ce qui va mourir. C'est un refuge précaire, une fête colorée que le chanteur nous invite à goûter de part en part avant de s'en aller « là-bas », au pays des morts. La maison de l'univers est souvent comparée à un « arbre fleuri », dont chaque homme est une fleur. Arbre intérieur, qui donne naissance au « rayon du chant », origine mythique de la poésie. Le poète, c'est-à-dire l'homme total, l'homme parvenu à son intégralité est lieu et nourriture du divin, comme l'est tout autant le prisonnier que l'on sacrifie.
- Biographie : Nezahualcoyotl (1402-1472) naît au royaume de Texcoco, non loin de Mexico. Son nom signifie « Coyote affamé ». Élevé au collège des prêtres, il y pénètre la pensée de ses ancêtres toltèques et s'adonne à la poésie. Son adolescence est marquée par le meurtre de son père, sous ses yeux, par un usurpateur. Pendant dix ans, il se cache dans les montagnes. En 1427, il reconquiert Texcoco et scelle la Triple Alliance avec Mexico et Tlacopan. Devenu roi en 1431, il réorganise son royaume. Législateur et administrateur de génie, il en fait un modèle de gouvernement en même temps qu'une capitale culturelle qui attire et entretient artistes, philosophes et poètes. Grand bâtisseur, il construit les palais et les jardins les plus somptueux du monde précolombiens. Les bains royaux taillés dans le porphyre qui jouxtent son palais sont l'un des endroits où il aime à venir méditer. Chef de guerre, il tue de sa main, dit la légende, douze rois, contribuant à l'extension de la puissance de la Triple Alliance. Cependant de terribles calamités s'abattent sur son royaume à partir de 1446 : invasion de sauterelles, neiges exceptionnelles, épidémies, déchaînement des pumas et des jaguars. Pour sortir sa cité de cette suite d'épreuves, Nezahualcoyotl se tourne vers le « dieu inconnu ». Les dernières années du roi de Texcoco sont marquées par l'inauguration de deux grands temples : au dieu inconnu et au dieu de la guerre. C'est en cette dernière occasion que le roi Nezahualcoyotl prophétise la destruction de ce temple et la ruine du monde aztèque. Il meurt en 1472, vingt ans avant la « découverte » du nouveau monde par Christophe Colomb.