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Sur la liberté : la maison, la prison, l’exil… et le monde
EAN : 9782373670233
Paru le : 15 janv. 2025
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- EAN13 : 9782373670233
- Editeur : Arachneen
- Date Parution : 15 janv. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 160
- Format : H:13 mm L:136 mm E:216 mm
- Poids : 264gr
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Résumé :
Après une préface de Catherine Coquio qui introduit admirablement Yassin al-Haj Saleh, le recueil s'ouvre sur trois textes ayant pour thème central les dimensions relatives de la liberté, analysée au prisme du « moi », de la « maison », de la prison (l’auteur parle de « prison consentie », gage d’une certaine forme de liberté), de l’exil, et des formes multiples de « l’illiberté » : « la liberté dont jouit le monde de l’exception au-dessus de la loi, écrit-il, est intrinsèquement liée à l’illiberté que subit le monde de l’exception en-dessous de la loi. » Ces trois textes relèvent d’une réflexion philosophique et politique complexe, mais sont écrits dans une langue concrète, sans jargon.
Puis, dans un long entretien passionnant, Yassin al-Haj Saleh répond aux questions précises et informées de Catherine Coquio et Nisrine Al-Zahre. Avec, en arrière-plan constant de sa réflexion, « l’hermétique absence de Samira » (son épouse, enlevée avec trois autres militants des droits de l'homme dans la zone insurgée de Douma le 9 décembre 2013) et la dévastation de son pays par la guerre et la dictature des Assad, il aborde des questions diverses : l’apparition en Syrie d’une nouvelle écriture, masculine et féminine (il parle d’« écriture peuplée »), directement issue de l’expérience de la guerre et de la prison et comparable à la « littérature de témoignage » liée à la Shoah ; son espoir dans l’avènement d’une communauté qui donne du sens à la souffrance (il relève l’origine commune, en arabe, de ces deux mots) ; la nécessité de combattre le nihilisme du pouvoir dictatorial comme celui des islamistes ; l’analogie de l’organisation de la révolution syrienne avec celle de la Commune ou avec le modèle « conseilliste » ; sa lecture critique d’Hannah Arendt ou de Giorgio Agamben ; l’impératif d’écrire une « tragédie de l’oubli »…