Sur le seuil : Modalités plastiques d’écriture du sonore et du musical

Delatour France - EAN : 9782752104199
MATHEVET FREDERIC
Édition papier

EAN : 9782752104199

Paru le : 20 nov. 2020

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  • EAN13 : 9782752104199
  • Réf. éditeur : BDT0204
  • Collection : PENSEE MUSICALE
  • Editeur : Delatour France
  • Date Parution : 20 nov. 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 240
  • Format : H:175 mm L:255 mm E:12 mm
  • Poids : 580gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Sur le seuil, aux prises avec la plasticité, je ne pouvais que constater l’affaiblissement du schème linguistico-graphique de notre musique occidentale. Il n’y avait plus aucun doute que la plasticité était rentrée par des effractions multiples dans notre tradition européenne de l’écriture du sonore et du musical. Lorsque cette écriture cessait d’écrire, et se faisait de déplacements, de décalages, de modifications, de mutations et de métamorphoses, le sonore et le musical basculaient du côté du plassein. Rappelant certainement que l’une des effractions de la plasticité, comme changement radical de nos régimes d’écoute à venir, s’était faite de l’écriture du son dans le plastikos : la cire. Et tout le projet de cet ouvrage consiste à repérer ces au-delà de l’écriture, qui suppléent à la grammaire de la musique occidentale, et qui proposent de nouveaux champs exploratoires de l’écriture du sonore et du musical, largement entamés par les artistes sonores et les compositeurs du XXe siècle mais dont la cartographie nécessaire permettra à n’en pas douter de retourner à l’atelier. Ainsi toute cette nouvelle cosmogonie qui est contenue dans la plasticité même apparaît, dans certaines pratiques de cette autre musique possible, un modèle de cosmopolitique possible. La plasticité pense son milieu, la plasticité accueille tous les étants, la plasticité, indocile, remet sur le chantier les modalités d’habitabilité du monde. Elle n’écrit rien dans le marbre, elle « parfile » toutes les sphères fermées, auto-immunes d’une globalisation généralisée et régulée par les finances, conditionnant un monde sensible formaté, une esthétique colonisante, entêtante, possédante, régulant notre rapport au cosmos, au socius et à l’intime. Bref, ces effractions de la plasticité sur la table de travail de l’artiste sonore contemporain, comme autant d’infractions aux règles de l’écriture musicale occidentale, sont aussi les lignes de fuites d’un autre monde sensible possible.
  • Biographie : « Rien n’est écrit dans le marbre !» : tel est le leitmotiv qui parcourt mon travail artistique. Dessins, matières sonores et signes se chahutent dans l’atelier. L’œuvre, qui ne peut alors être que nomade, devient un espace centrifuge de métamorphoses, de confrontations et de contaminations. Couture, métissage et rhapsodie sont les gestes poétiques privilégiés de mon atelier auscultant notre « grand cluster vivant ». Musiques vagabondes, installations sauvages (mais qui respectent leur milieu), dessins et écritures au diapason d’un présent comme il tombe, attaquent à la face puis esquivent par retrait du corps ; la mémoire collective, l’identité et l’uniformisation mondiales promues par une loi de marché globalisante et toutes les sémiocraties en vigueur escampent ! Mes productions veulent remettre sur le chantier notre façon d’habiter le monde. Parce qu’un autre monde sensible est possible. Plasticien et artiste sonore ouvert à tout polymorphisme, à toute mutabilité, Je me définit comme un « bricoleur » enchevêtrant les supports qu’ils soient numériques, picturaux ou sonores, comme le vecteur d’un langage plastique indocile, autrement dit, qui résiste à l’apprentissage des signes et remet sans arrêt l’arbitrarité et l’inégalité des signes qui construisent le réel. J'ai participé à de nombreuses expositions à Paris, Montreuil, Toulouse, Londres (The engine room, Morley Gallery), Athens, Leeds (International festival for artistic innovation), Aberdeen, Madrid, Berlin. J'ai donné plusieurs performances multimédias sonores et visuelles dont Faire la peau 2 pour un bodhràn (Le Musée National Marc Chagall, La Ferme du Buisson), Rec-u-Aime pour un violoncelle, une mezzo-soprano et une tricoteuse (La Ferme du Buisson, Le Château de Plaisir), Once Upon A Time Fukushima pour saxophone baryton (Petit Bain, Divan du monde, Espace Khiasma), The Exorcist-Antiphon Dub pour récitant, piano préparé et basse (Cité du Cinéma), Forbiden Colors (Throught a body) pour 3 X-ray vinyls au Cube (Le Cube, Centre de Création numérique), Maqam pour Oud et électronique ( festival SonADA, Ecosse), Shamanic Exsude pour Bodhràn, électronique et scratch (Musée des Arts et Métiers), Ear Fitness Training (conductive study) pour Stimulateurs électriques musculaires , percussions et synthétiseurs (Festival Audioblast#5, APO33). Co-rédacteur en chef de la revue Document(s) et de L'Autre musique, J'ai notamment publié deux manuels d’arts plastiques, dont le second numéro est consacré au cas particulier de la musique.
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