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Symphonie n° 2 en ré majeur (conducteur A3)
Symetrie - EAN : 9790231808568
Édition papier
EAN : 9790231808568
Paru le : 1 oct. 2017
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- EAN13 : 9790231808568
- Réf. éditeur : SYM-0856-8
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 oct. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 60
- Format : H:420 mm L:297 mm E:6 mm
- Poids : 433gr
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Résumé :
Seconde et dernière symphonie de Hérold, la Symphonie no 2 en ré majeur est composée à Naples en mai 1814. Dans une lettre à sa mère, le compositeur écrit : « Dis bien des choses à M. Méhul. Je viens de faire une symphonie dont j’espère qu’il ne sera pas mécontent », avant d’ajouter quelques semaines plus tard que « l’Andante et le Rondo ont produit beaucoup d’effet. » Dans une lettre plus tardive, il déclare : « La symphonie que j’envoie à l’Institut a été jouée trois fois ici avec succès par un orchestre médiocre. »
Profondément influencé par Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven, Hérold construit sa symphonie sur le socle classique (l’orchestre est néanmoins dépourvu de trompettes et de timbales), avec des couleurs harmoniques plutôt ancrées dans l’ère romantique.
La symphonie se subdivise en trois mouvements : un premier, allegro molto, précédé d’une Introduzione. Largo. Un second, andante, et un troisième et dernier, rondo prestissimo.
L’Introduzione. Largo avec ses rythmes pointés, suggère une ouverture à la française qui ne manque pas d’évoquer la Symphonie no 85 dite « La Reine » de Haydn, hommage à la musique française. S’ensuit un allegro molto de forme sonate qui, encore courante à cette époque, se distingue cependant par son second thème valsé très léger, inattendu bien que fort courant dans la musique de salon.
L’andante en fa majeur débute sur deux thèmes qui seront par la suite variés, le premier étant teinté de gaité quand le second est plus intérieur. Ce mouvement se caractérise par ses couleurs harmoniques très prononcées, faites d’ombres et de lumières. L’orchestration y est plus sobre : la clarinette disparaît et les pupitres de cordes et de bois se répondent dans une écriture en imitation.
Le troisième et dernier mouvement se voit attribuer la mention rondo. Bien qu’étant la seule indication, cette mention est approximative : le final tend vers un rondo-sonate, mais reste néanmoins très singulier structurellement. Les violons jouent un très grand rôle dans le refrain en exposant, seuls, une longue phrase mélodique qui aboutit à une formule plus harmonique. Hérold effectue une sorte de synthèse des styles italiens et français, deux pays importants dans sa formation. Le final, empreint de malice, n’est pas sans rappeler ceux des dernières symphonies de Haydn et condense l’esprit général de l’œuvre : le désir de surprendre avec des éléments pourtant bien traditionnels.
Victor Monteragioni
sous la direction scientifique de
Jean-Christophe Branger,
(département de Musique et Musicologie
UFR Arts Lettres et Langues-Metz, Université de Lorraine)
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Biographie :
Né à Paris le 28 janvier 1791, Ferdinand Hérold est le fils du pianiste et compositeur François-Joseph Hérold qui lui dispense ses premiers cours de piano.
Il parfait sa formation auprès du jeune Joseph Fétis avant d’intégrer le Conservatoire de Paris où, en 1810, il obtient un premier prix de piano en interprétant, fait rare, une de ses compositions. Hérold intègre l’année suivante la classe d’Étienne-Nicolas Méhul qui l’initie à son esthétique particulière de la composition, plus harmonique que mélodique. Le jeune compositeur remporte en 1812 le prestigieux Prix de Rome avec la cantate La Duchesse de La Vallière et séjourne donc à la Villa Médicis de Rome. Des soucis de santé ainsi qu’une réforme du séjour des pensionnaires de l’Académie de France à Rome le conduisent, en 1813, à Naples, où il produit abondamment de la musique instrumentale, mais aussi ses premiers opéras. Revenu à Paris en 1815, Hérold devient pianiste accompagnateur au Théâtre-Italien puis chef des chœurs, neuf ans plus tard, avant d’être engagé à l’Académie royale de musique en 1827.
Alors au sommet de son art, Hérold décède à Paris le 19 janvier 1833, laissant derrière lui une production musicale importante. Bien que son nom soit souvent associé à ses œuvres pour l’Opéra-Comique (Zampa, 1831 et Le Pré aux clercs, 1832), le compositeur démontre dans ses jeunes années « qu’il fut également un compositeur de musique instrumentale doué et productif » : quatre concertos pour piano entre 1810 et 1813, deux symphonies (1813 et 1814) qui comptent parmi ses « envois de Rome » ainsi que trois quatuors à cordes (1814). Si pour beaucoup Hérold « est le meilleur représentant [de l’opéra-comique] au cours des années où le romantisme s’impose en France », sa correspondance, lors de son séjour en Italie, témoigne d’un intérêt tardif pour le genre lyrique. Parallèlement, il compose plusieurs ballets, parmi lesquels La Fille mal gardée (1828) qui appartient désormais au répertoire chorégraphique.
Redécouvert à la fin des années 2000, Ferdinand Hérold jouissait en son temps d’un grand respect de ses pairs. Influencées par Weber et la musique allemande, ses œuvres se caractérisent par des harmonies audacieuses, une élégance mélodique et une très bonne construction dramatique.