Symphonie n°1 (conducteur A4)

Symetrie - EAN : 9790231804294
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Édition papier

EAN : 9790231804294

Paru le : 1 nov. 2014

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  • EAN13 : 9790231804294
  • Réf. éditeur : SYM-0429-4
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 nov. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 92
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:7 mm
  • Poids : 245gr
  • Résumé : Méhul est peut-être, sous la Révolution, le Consulat et l’Empire, le seul compositeur français d’envergure à avoir parfaitement compris et assimilé les dernières perfections de la musique de son temps. Formé par un Allemand, puis par un Alsacien, il s’est donné pour but, lors de la composition de ses symphonies, de montrer « qu’un Français peut suivre de loin Haydn et Mozart ». Haydn reste le grand modèle de Méhul ; franc-maçon, celui-ci était membre du Concert de la Loge olympique qui commanda au maître viennois, si populaire alors en France, ses six Symphonies parisiennes. En 1807, au sommet de son art, Méhul a su assurer, au service de l’opéra comique, la réciproque fertilisation des musiques allemande et française et de son propre génie orchestral. La découverte des deux premières symphonies de Beethoven constitue alors le choc qui le conduira, en l’espace de trois années, à composer ses cinq symphonies.

    La première symphonie, en sol mineur, frappe d’­emblée par ce double constat : sa maîtrise formelle tout d’abord, et l’économie des moyens mis en œuvre, remarquable chez un compositeur qu’on disait bruyant (absence des trompettes, des trombones, utilisation rare des timbales), au service d’une force expressive évidente. Le premier mouvement est un allegro de forme sonate bithématique ; le premier thème, qui laisse la part belle aux grands intervalles dramatiques et aux arpèges, contient, dans une formule d’accompagnement des basses, le matériau de base (une levée sur un tétracorde ascendant) du deuxième thème, exposé en si bémol majeur. Après le développement, c’est curieusement ce deuxième thème qui sera réexposé le premier, en sol majeur ; procédé d’inversion, fréquent chez Méhul, qui permet au mouvement de se clore avec toute la force dramatique du premier thème. Le deuxième mouvement est un andante dont les variations contrastées montrent tout ce que Méhul doit à Haydn.

    Schumann, en 1838, dira de cette symphonie : « la ressemblance du dernier mouvement avec le premier de la Symphonie en do mineur de Beethoven et des scher­zos de ces deux symphonies est remarquable ». La cinquième de Beethoven et la première de Méhul ne doivent en fait rien l’une à l’autre, ayant été composées à peu près en même temps ; si le menuet de la sympho­nie de Méhul (dont la première partie est confiée aux seuls pizzicatos des cordes) est un scherzo d’esprit très beethovenien, il n’est guère dans la lettre de la cinquième symphonie. En revanche, on comprend mieux comment le thème principal du quatrième mouvement (allegro agitato), avec sa levée de trois croches répétées, a pu frapper Schumann. Ce thème est un moto perpetuo, avec une broderie de la dominante caractéristique du style de Méhul. Le deuxième thème, plus mélodique, par sa brièveté et sa répétitivité conserve la tension dramatique qui parcourt le mouvement entier jusqu’à sa fin.

    François Bernard
  • Biographie : Né à Givet, Méhul reçoit ses premiers rudiments de l’organiste allemand Hanser. Muni d’une lettre de recommandation pour Gluck, il arrive à Paris en 1779 et approfondit sa formation auprès du claveciniste alsacien Jean-Frédéric Edelmann, qui l’initie vraisemblablement à Mozart et à C. P. E. Bach ; il compose sous cette influence ses deux premiers opus de sonates pour le clavier. Le retard que met l’Académie royale à monter son premier opéra, Cora, en 1789, pousse Méhul vers l’Opéra-Comique, où il connaîtra ses plus grands succès. Euphrosine est le premier exemplaire d’un nouveau genre d’opéra-comique marqué par le style héroïque, cette « musique de fer » qui répond si bien aux nouvelles attentes du public sous la Révolution. Stratonice, Mélidore, Ariodant, sont autant d’œuvres qui font exploser le cadre étroit de l’ancienne comédie mêlée d’ariettes et transforment l’opéra-comique en creuset du futur opéra romantique. La recherche de Méhul vers une expressivité dramatique toujours plus grande fait de lui un virtuose de l’orchestre, comme il le prouve, sous l’Empire, avec Uthal, drame ossianique composé sans violons. C’est alors qu’il compose, entre 1808 et 1810, ses cinq symphonies. Mais c’est Joseph, drame biblique, qui assurera sa gloire en Europe au xixe siècle. À l’instar de celui du peintre David, le style de Méhul a évolué au rythme des bouleversements politiques en France ; sous la Restauration, il compose La Journée aux aventures, opéra-comique aux accents Ancien Régime dignes d’un Beaumarchais. Il succombe à la tuberculose en 1817.
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