TH N78 - FOI DE L'EGLISE - EVOLUTION ET SENS D'UNE FORMULE

Beauchesne - EAN : 9782701011691
NADEAU MARIE-THERESE
Édition papier

EAN : 9782701011691

Paru le : 3 avr. 2023

57,00 € 54,03 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782701011691
  • Réf. éditeur : 308546
  • Collection : THEOLOGIE HISTO
  • Editeur : Beauchesne
  • Date Parution : 3 avr. 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 344
  • Format : H:210 mm L:135 mm E:28 mm
  • Poids : 420gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : La « foi de l’Eglise » est une expression Latine (fides ecclesiae) du IVè siècle, qui désigne l’unanimité généreuse des fidèles au sein de la tradition apostolique, ainsi que le contenu objectif, orthodoxe, de leurs croyances. Irénée de Lyon, dans la version latine, et Hilaire de Poitiers, opposent cette foi, « vécue » et « perçue », aux traditions doctrinales des gnostiques et des hérétiques. Le concile de Nicée (325) en présente un énoncé canonique. A travers le haut Moyen Âge, la « foi de l’Eglise » connote les valeur stables et vérifiables de l’enseignement sur Dieu et le salut chrétien. Anselme de Cantorbéry (mort en 1109) reconnaît à cette foi un effet de suppléance, bien exprimé dans une prière contemporaine de la liturgie : « Ne regarde pas mes péchés, mais la foi de ton Eglise ».
    Les théologiens du XIIè siècle développent la doctrine d’Augustin sur la nécessité du baptême des petits enfants. Ils insistent sur la foi des adultes qui entourent ces derniers. La foi adulte, requise par la sacrement, est étendue aux nouveaux-nés. Au XIIIè siècle, on parle davantage de la foi du parrain, on évoque celle des communautés locales, toujours à propos du baptême. L’eucharistie et le mariage, à leur tour, sont des sacrements mieux compris en faisant intervenir la foi de l’Eglise. Ainsi encore Innocent V précise que celle-ci suffit à garantir l’efficacité du baptême, et qu’elle dispose l’enfant à la justification. Le grand Thomas d’Aquin, penseur original dans la lignée augustinienne, approfondit le rôle du Saint-Esprit comme la source ultime de la foi de l’Eglise. Il explique le caractère indéfectible de celle-ci par la présence du Christ en son Eglise au long des siècles.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.