Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Toxicologie wagnérienne
EAN : 9782841006175
Paru le : 13 oct. 2016
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782841006175
- Réf. éditeur : 641123
- Editeur : Bartillat
- Date Parution : 13 oct. 2016
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 256
- Format : H:201 mm L:126 mm E:23 mm
- Poids : 276gr
-
Résumé :
• Un essai original sur les effets pernicieux provoqués par la musique wagnérienne.
• Une approche renouvelée à travers des œuvres littéraires peu connues et redécouvertes sous un nouvel angle.Wagner est une maladie, qui a vite pris un essor pandémique : Nietzsche a été le premier à le dire, confirmé par Barrès, Claudel, Thomas Mann et tant d'autres. Dès la création du Festival de Bayreuth, les écrivains n'ont cessé d'être fascinés par cette formidable machine à jouir, dont la foncière obscénité est dédouanée par les plus hautes garanties de l'Art total, qui, ainsi que nul n'en ignore, élève et purifie tout ce qu'il touche. Église, bordel et hôpital tout ensemble, non seulement on n'a pas honte d'y aller, mais on s'en vante, l'équipée sexuelle camouflant ses spasmes inavouables dans le noble drapé du sacrement et de la cure. On en espère la grâce ou la guérison, mais on vient surtout pour s'offrir sans avoir à rougir au mascaret érotique que fait déferler une musique dont on dirait qu'elle est la première, et peut-être la seule, à pousser à ce point littéralement inouï la capacité de l'expression sonore à exprimer et susciter le désir.
Au-delà de leurs variations, les textes littéraires ici analysés ont tous en commun de présenter des exemples de ces pathologies que provoque l'œuvre wagnérienne, censée pourtant y remédier. C'est toute l'ambivalence de ce que les Grecs appelaient pharmakon : à la fois ce qui inocule le mal et en délivre.
Parmi les auteurs évoqués, on retrouve : Élémir Bourges, Robert Godet, Péladan, Gabriele D'Annunzio, Teodor de Wyzewa, Blasco Ibanez, Henry Céard, D.H. Lawrence, Arthur Schnitzler et bien d'autres encore...