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Traité 51
EAN : 9782253161004
Paru le : 5 sept. 2001
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- EAN13 : 9782253161004
- Réf. éditeur : 3161007
- Collection : CLASSIQUES
- Editeur : LGF
- Date Parution : 5 sept. 2001
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 190
- Format : H:178 mm L:110 mm E:12 mm
- Poids : 142gr
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Résumé :
Le mal, grâce à la puissance et à la nature du bien, n'est pas seulement mal. Car s'il est apparu par nécessité, pris de partout par de beaux liens comme des prisonniers enchaînés d'or, il est caché par ces liens, pour que, présente, la matière ne soit pas vue des dieux et que les hommes n'aient pas toujours à voir le mal, mais quand ils le voient, qu'ils soient accompagnés d'images du beau qui les fassent se ressouvenir.
Plotin
Plotin (205-270 ap. J.-C.), le promoteur du courant néoplatonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de rédaction ( de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, son disciple et premier éditeur). Ces écrits fixent, avec un souci démonstratif et persuasif, des moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style précis et inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires d'une doctrine métaphysique inédite.
Le Traité 51 (I, 8), l'un des derniers composés par Plotin, est consacré à la question du mal. Cerner l'origine des maux, remonter au principe premier du mal, au mal en soi, tel est l'objet de cette méditation. La position arrêtée est subtile : le principe du mal est la matière, qui dérive indirectement de l'Un-Bien, comme une sorte de résidu de son activité productrice ; à partir d'elle adviennent tous les maux. Mais la matière est inerte et si elle attire les âmes, c'est à la façon d'un miroir. Ainsi, ces dernières se laissent attirer par le mal premier, et c'est pourquoi, même liées aux corps, elles conservent toujours la faculté de se retourner vers le beau et le bien.Traduction, introduction, notes, commentaire et index, par Dominic O'Meara.