Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Transformation des situations construites
EAN : 9782956031956
Édition papier
EAN : 9782956031956
Paru le : 1 juin 2020
20,00 €
18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782956031956
- Date Parution : 1 juin 2020
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 178
- Format : H:240 mm L:165 mm E:17 mm
- Poids : 460gr
- Résumé : La période de bouclage de cette publication s’est déroulée sousconfinement, à distance, en lien avec les nombreux contributeursqui ont assuré la conception de l’ouvrage et le maintien de son édition.Était-ce une priorité en ce mois d’avril 2020 ? Partageant, commebeaucoup, une immédiate nécessité d’agir, nous avons décidé depoursuivre le travail engagé.D’autres sources d’inquiétude se rejoignent : fonte des glaces,destruction des forêts, disparition des espèces, déficit d’habitats...Nos sociétés ont davantage bâti ces dernières décennies que lessiècles auparavant, et les perspectives de transformations à opérersont immenses. Préférer la réhabilitation à la construction serabientôt la règle. Mais peut-on affirmer qu’il faille conserver tout ce quiest construit, et à quel prix ? L’effort à produire est souvent démesurépour offrir une nouvelle vie à un bâtiment lorsqu’il est dépourvu demagie et semble inapte à accueillir de nouveaux usages. Le défi relatifà la transformation des villes et à la pénurie de logements, autantque nos doutes sur les ressources Terre et la soudaine conscience denotre vulnérabilité, nous invitent à marquer un arrêt pour envisagerde nouveaux dispositifs d’actions.La mutation des territoires et des parcs immobiliers édifiésces deux derniers siècles devra être inventive, à la fois économe etaudacieuse. Les solutions actuelles pour intervenir sur les bâtimentsexistants sont- elles satisfaisantes ? L’absence d’intérêt pour le bâtiordinaire, comme la course aux performances pour la constructionneuve, ont éloigné nos regards des ressources de la ville ancienne.La conservation d’une architecture réclame aujourd’hui une efficiencetechnique égale à celle d’une construction neuve. Peu a encore été misen place pour amender ou compenser le cortège de garanties, labels etcertificats nécessaires aux transformations des bâtiments. Aujourd’hui,l’échec est souvent annoncé avant l’étude. Pourtant le coût d’uneréparation devrait être inférieur à celui d’une construction et les délaisd’intervention divisés par deux.Alors que le foncier libre se raréfie, le parc existant représentela seule opportunité de situations construites dont le tribut carboneest en outre amorti. Opposer, de façon non belliqueuse, « réparation »à « réhabilitation » est certainement la solution pour nous en saisirpleinement, à condition de modifier les critères d’objectifs, d’adapterles méthodes et outils et d’assouplir les règles de la rénovation,sur le principe transparent d’une simple obligation de résultats. Ce recueil s’inscrit dans la continuité de Construire Réversible,édité en 2017, ouvrage dans lequel un panel d’acteurs s’interrogeaitsur les raisons de figer un bâtiment neuf en lui affectant un inamovibleprogramme – logements, bureaux, activités – le condamnant, à chaquechangement d’affectation, à une lourde et coûteuse rénovation.L’atelier Canal établissait alors des principes structurels et techniquespermettant d’anticiper, au fi l du temps, la mutation des activités enproduisant une architecture réversible et durable pour moins détruiredemain, assurant une économie de 50 à 70 % du coût d’une réhabilitationlourde telle qu’elle se pratique aujourd’hui.La récente expérimentation du « permis d’innover » conduitepar le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avecles collectivités territoriales ouvre déjà la perspective d’un permisde construire évolutif, sans destination première, ESSOC II (loi pour unÉtat au service d’une société de confiance). C’est dans ce nouveaucadre législatif que seront prochainement construits, par Canal,deux immeubles démonstrateurs de réversibilité, à Bordeaux sur lesterrains d’Euratlantique et à Grigny sur le territoire d’aménagementdu Grand Paris. Complémentaire à cette mutabilité des constructionsneuves, le champ vertigineux de la transformation des situationsexistantes se profile définitivement comme un enjeu social etéconomique majeur. C’est l’objet de cette nouvelle publication.Transformation des situations construites donne la parole à celleset ceux que le sujet intéresse, aux acteurs qui participent déjà à cespratiques, mais aussi à des représentants plus éloignés de la sphère del’architecture et de l’ingénierie en abordant des thématiques connexes :géographie, météo, matière, propriété, droit, économie... De nombreusescertitudes sont à reconsidérer, comme ces situations construites dansnotre pensée collective qu’il nous faut collégialement transformer pourne pas prendre le risque d’une rupture irréversible.