Trois Nouvelles Mélodies oubliées

Symetrie - EAN : 9782364851344
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Édition papier

EAN : 9782364851344

Paru le : 1 sept. 2022

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  • EAN13 : 9782364851344
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 sept. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 21
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:4 mm
  • Poids : 100gr
  • Résumé : Refus (1901)

    Publiée dans Le Figaro du 12 janvier 1901, Refus n’était pas jusqu’à présent répertoriée parmi les œuvres de Massenet. Elle marque pourtant les débuts d’une collaboration aussi intéressante qu’éphémère entre le compositeur et un jeune poète, André Lebey (1877-1938). Massenet a traduit avec finesse un dialogue entre un homme et une femme dont il a explicitement identifié les répliques respectives en les faisant précéder des indications « elle » et « lui » qui ne figurent pas dans le poème de Lebey. Cette écriture dialoguée, qui contraste d’un personnage à l’autre, confère à sa mélodie les allures d’une petite scène éminemment théâtrale.
    Le Détour du chemin (1904)

    Le poème traite d’un sujet récurent chez le compositeur qui, parvenu à la maturité, s’interroge sur son passé et sur son avenir. La musique, quant à elle, constitue un exemple typique de la « phrase Massenet », aussi bien par son rythme ternaire, son écriture vocale que par ses touches harmoniques kaléidoscopiques dans un contexte tonal globalement stable. La voix, quant à elle, prend intégralement en charge un thème ample et généreux, soutenu par une formule d’accompagnement qui la magnifie. Le Détour du chemin témoigne des liens que Massenet pouvait entretenir avec des cercles mondains ou médiatiques pour diffuser sa musique et parfaire sa notoriété.
    Avant la bataille (Reischoffen) (1904)

    Cette mélodie, publiée en fac-similé avec une série d’illustrations en couleur de Géo Roussel dans un numéro du Figaro illustré de 1904, évoque avec légèreté un évènement tragique des débuts de la guerre, la bataille de Reischoffen du 6 août 1870. Dédié au général Edmond Massenet de Marancour, un des frères aînés du compositeur, le duo évolue sur un mouvement de valse alsacienne. Il est conçu sur poème de Jean de Villeurs (1843-1908), pseudonyme du général Édouard de Hardÿ de Périni qui, l’année précédente, avait fourni à Massenet un des trois Poèmes chastes (1903).
  • Biographie : Né à côté de Saint-Étienne dans une famille très nombreuse, Massenet reçoit ses premières leçons de sa mère, bonne pianiste. Il entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 11 ans et effectue ses études auprès de maîtres tels que Bazin, Reber et Ambroise Thomas. Il obtient le premier grand prix de Rome en 1863 et part pour la « ville éternelle » où il fera la connaissance de Liszt. De retour à Paris, il livre à la scène son premier ouvrage (La Grand’ Tante, 1867) à 25 ans et entame une carrière de compositeur – essentiellement mais non exclusivement – lyrique qui ne connaîtra pratiquement que des succès. Plus d’une vingtaine d’opéras vont suivre jusqu’à sa mort (plusieurs ouvrages seront d’ailleurs présentés à titre posthume), témoignant à la fois d’une grande force de travail et d’une inépuisable inspiration : Le Roi de Lahore (1877), Manon (1884), Le Cid (1885), Le Mage (1891), Werther (1892) sans doute le plus célèbre de tous, Thaïs (1894), Cendrillon (1901), Don Quichotte (1910)… Il absorbe et fait siennes – ce qui lui a été parfois reproché – les influences des écoles étrangères : allemande avec Wagner, italienne avec les véristes. Orchestrateur hors pair, très attentif à la mise en musique de la langue française, il est le musicien qui dépeint le mieux le mystère et la sensualité de la femme, tant à l’église (voir ses trois « légendes sacrées » ou « mystères » : La Vierge, Ève, Marie-Madeleine) qu’au théâtre (beaucoup de ses opéras portent en effet des noms de femmes). Nommé professeur de composition au Conservatoire en 1878, il occupera ce poste pendant 18 années et aura ainsi une influence considérable sur toute une génération de musiciens au nombre desquels on trouve Gustave Charpentier, Gabriel Pierné et Reynaldo Hahn.
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