Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Trois Pièces
Symetrie - EAN : 9782364852976
Édition papier
EAN : 9782364852976
Paru le : 1 oct. 2024
15,00 €
14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782364852976
- Réf. éditeur : SYM-297-6
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 oct. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 12
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 54gr
-
Résumé :
L’identité réelle de compositeur de Gontran Dessagnes vient s’exprimer avec la guitare et la rencontre générée par son professeur fraîchement nommé, Fernand Fernandez-Lavie, avec les prestigieux solistes Alexandre Lagoya et Ida Presti, devenus très vite ses amis et principaux dédicataires. En effet, M. Lavie eut la bonne idée de montrer au duo Presti-Lagoya qu’il connaissait très bien, et à l’insu de Gontran Dessagnes, lors d’une master-class pour la nouvelle classe de guitare, une modeste pièce de concours, Danse noble pour guitare solo, que Gontran Dessagnes lui avait dédiée le 11 octobre 1954. Suite à cela le prestigieux couple voulut rencontrer le compositeur. Et quelques jours plus tard, en ce même mois d’octobre 1954, naissait sous la plume de Gontran Dessagnes Tendresse, première pièce solo dédicacée à Ida Presti.
De forme ABA̕ à retour, Tendresse comprend deux thèmes. S’il ne subsiste aucune incertitude sur la composition personnelle du premier, de caractère tendre et recueilli, la nature modale en sol éolien et l’allure générale du deuxième résonnent avec de lointains échos simples et populaires, laissant planer le doute sur son origine, sensation encore renforcée quand on sépare le thème de son harmonisation moderne, parfois chromatique ou avec des altérations ajoutées, et que l’on isole les quatre premières mesures des cellules monodiques de base de leur développement.
Est-ce que Gontran Dessagnes a pu déjà dans Tendresse faire un emprunt à la musique arabo-andalouse sans le signaler ? Est-ce qu’à l’instar d’un Bartók pour les folklores d’Europe de l’Est, le compositeur imprégné de musiques algériennes a pu reconstituer – en conscience ou pas – les courbures des thèmes authentiques de la çanâa ?
Le compositeur offrit à Ida Presti le 23 octobre 1954 un Prélude pour solo, tout à fait contemporain à l’écriture du Prélude et fugue pour piano de la même période de l’année. Il faut voir dans ces courtes pièces à la fois une référence à Jean-Sébastien Bach (M. Lavie fut un transcripteur actif de ce répertoire pour guitare), que Gontran Dessagnes appelait dans ses conférences « le père, le créateur de toute notre musique, la source inépuisable de tout ce qui fut créé dans notre art jusqu’à nos jours, l’immense l’admirable, le génial Jean Sébastien Bach », mais aussi à Chostakovitch, compositeur admiré par le pianiste et chef d’orchestre audacieux, qu’il fut un des premiers à interpréter en Afrique du Nord en temps de guerre dans les années 1940.
En outre, toutes ces petites pièces sont conçues comme « œuvres d’essai », l’écriture pour guitare restant à découvrir, et étant réellement antinomique avec celle pour piano que Gontran Dessagnes maîtrisait parfaitement. Ces modestes esquisses, même pour solo, étaient déjà très appréciées du couple Presti-Lagoya, qui n’hésitait pas à les inclure dans des récitals de musique française à l’étranger. -
Biographie :
Originaire de Cholet, issu d’une famille de teinturiers, le jeune Gontran Dessagnes ne semblait pas prédisposé à un destin de musicien. Son parcours débute par des études de piano au conservatoire de Nantes où il obtient un premier prix. Il suit aussi dans la classe d’écriture de Jean de Gibon.
Gontran rejoint Paris, son Conservatoire et la classe de Santiago Riera. Lors d’un premier concert de prestige, salle Pleyel, le 22 février 1923, il est remarqué par l’impresario Paul Boquel. En 1929, il est nommé pianiste-soliste et chef d’orchestre de Radio Alger. Il prend ensuite la direction des orchestres de Radio France, de Radio Algérie jusqu’en 1948 et de France V jusqu’en juin 1962.
Professeur de piano à la Société des beaux-arts, des sciences et des lettres d’Alger (1930-1946), puis directeur du conservatoire d’Alger, professeur des classes de direction d’orchestre, président d’une société de concerts du conservatoire de juin 1946 à mars 1964, il ouvre la première classe de guitare classique dans un conservatoire dès 1954.
Il est ensuite nommé directeur de l’École nationale de musique de Bayonne (1964-1969). Également président de la Société des concerts de la Côte basque, Gontran Dessagnes dirigera de nombreuses œuvres symphoniques en Espagne. Il termine sa vie dans le Var, à Toulon où il repose.