Trois traités sur le portrait

Belles Lettres - EAN : 9782251456911
Wang Yi,Jiang Ji,Ding Gao
Édition papier

EAN : 9782251456911

Paru le : 4 avr. 2025

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  • EAN13 : 9782251456911
  • Collection : BIBLIOTHEQUE CH
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 4 avr. 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 494
  • Format : H:1 mm L:125 mm E:190 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé :

    La peinture de portraits représente sous les deux dernières dynasties l’essentiel de la production picturale chinoise. Mais à l’époque des Ming et des Qing, les portraits n’entrent pas dans les collections et sont réservés à un usage privé, le plus souvent accompagné d’un rituel.
    Les trois seuls traités consacrés à la technique picturale du portrait de l’histoire de l’art chinoise sont ici réunis et intégralement traduits : Secrets pour tracer les portraits (Xiexiang mijue 寫像秘訣, vers 1360) de Wang Yi 王繹 (vers 1333-vers 1368) ; Secrets pour transmettre l’esprit (Chuanshen miyao 傳神秘要) de Jiang Ji 蔣驥 (1714-1787) – inédit en langues occidentales – et Secrets pour tracer la vérité (Xiezhen mijue 寫真秘訣) de Ding Gao 丁皋 (?-1761), complété par son fils Ding Yicheng 丁以誠 (actif fin XVIIIe-début XIXe siècle).
    Ces oeuvres nous donnent accès à un vocabulaire spécifique, apparenté d’une part à la physiognomonie et d’autre part à la peinture de « montagnes et eaux », le paysage pictural et littéraire traditionnel. Ce sont ainsi les lignes de force d’un visage qui sont scrutées, les alternances entre yin – le foncé – et yang – le clair – qui sont mises en valeur afin d’en faire ressortir les reliefs, mais sans aucun lien avec les lois de l’optique. Pourtant la méthode « occidentale » (xiyang), mentionnée et reconnue, n’est pas utilisée.
    Outre leur intérêt à la fois théorique et pratique, ces traités nous offrent également un aperçu du rôle social des portraits et nous renseignent sur le statut des artistes attachés à cette activité.

  • Biographie : Yolaine Escande, directrice de recherche au CNRS, sinologue, a traduit de nombreux traités chinois de peinture et de calligraphie (Klincksieck, 2003 et 2010, Les Belles Lettres, 2019).
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