UN BEAU SOIR L'AVENIR

Passe Du Vent - EAN : 9782845622548
DIDIER POBEL
Édition papier

EAN : 9782845622548

Paru le : 15 mai 2014

13,00 € 12,32 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782845622548
  • Réf. éditeur : UNBEAUSOIRL'
  • Collection : RECIT
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 15 mai 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 118
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:8 mm
  • Poids : 168gr
  • Résumé : LE LIVRE [Extrait] :
    C’est ma vie et c’est moi
    Donc, ça y est, c’est fait. Je suis parti. J’ai franchi le porche de l’entreprise pour la dernière fois. Il est probable que j’ai donné
    un coup d’oeil dans le rétroviseur de ma voiture pour voir danser à l’envers les lettres rouge fluo de l’enseigne du Journal, mais
    je ne m’en souviens pas vraiment. Pas plus que je n’ai en mémoire l’état d’esprit qui était le mien au cours du trajet jusqu’à la
    maison.
    Je reprends mon carnet de l’époque. « Mercredi 30 juin. Quelle drôle de date ! Ce soir, j’arrête. Ce soir, je passe à autre
    chose. À quoi ? Bien difficile de le dire avec exactitude. J’écris seul à la cuisine. À travers la baie donnant sur la cour, j’entends
    le chant pur d’un oiseau. Mélange de frénésie et de crainte. Je perçois un choc dans la rue. Un carambolage sans doute ». Il
    était huit heures trente lorsque j’ai noté ces mots. À mon retour, à minuit moins le quart, j’en rajoutais sept : « J’ai quitté le
    Journal ce soir. Torpeur ».
    Nous sommes aujourd’hui à la mi-novembre. Je compte sur mes doigts comme un gosse : voilà un peu plus de quatre mois
    qu’a débuté ma « nouvelle vie ». Ce fut, en effet, l’expression la plus fréquente dans les multiples messages que j’ai reçus. Je
    n’étais dupe de rien. Je n’avais pas l’impression d’avoir vécu un avant. Il ne me semblait pas qu’un après commençait. Tout
    juste étais-je un peu chancelant comme lorsqu’on a trop bu. Certes, j’avais sifflé quelques verres lors du pot de départ mais
    sans excès, je dirai pourquoi un peu plus loin. Et puis « chancelant » n’est peut-être pas le bon terme. J’avais plutôt le sentiment
    d’être suspendu à un fil à la manière d’une figurine aux mains d’un marionnettiste maladroit et las.
    J’avais passé près d’une trentaine d’années au Journal. Grandeur et servitude. Joies et peines nouées. Vrai(e)s ami(e)s et
    simples collègues. Tout au début, ce fut la locale. Comptes rendus d’associations, accidents de la route, main courante du
    commissariat, conformisme de bon aloi, pas de vagues avec les notables. Mais je ne vais pas m’étendre. Tout a été écrit sur ce
    boulot de copiste moderne, sur cette atmosphère provinciale d’almanach, sur ce spleen en Corrèze ou ailleurs. […]
  • Biographie : L’AUTEUR :
    Didier Pobel est un poète, romancier et critique littéraire français né en 1952 à Bény, dans l'Ain. Il publie ses premiers
    textes à l'âge de vingt-deux ans. Il collabora à Esprit, puis à La Nouvelle Revue française de 1988 à 1995 où il fut introduit
    par Jacques Réda, après avoir enseigné quelque temps ; il se consacre par la suite au journalisme et à la critique littéraire
    en plus de son activité d'écrivain. Membre du jury du prix Kowalski de la Ville de Lyon.
    QUELQUES-UNES DE SES PUBLICATIONS :
    Couleur de rocou, roman, Le Temps qu’il fait, 2012.
    La Vie blanche, avec une gravure originale d’Yves Gemain, éditions Ex Aequo, 2010 (tirage limité).
    Fêlures d’avril, avec une aquarelle originale de Philippe Louisgrand, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2009 (tirage limité).
    Liaisons intérieures et autres lignes, poèmes, Cheyne, 1990 (prix Roger Kowalski de la ville de lyon), rééd. 1997.
    Les Nulles parts, poèmes, Subervie, 1983 (prix Ilarie Voronca).
    Le Chemin frayé, poèmes, Le Dé Bleu, 1978.
    L’Éternité ne dure que cinq minutes tous les jours, poèmes, Henry Fagne, 1977.
    Au sang des mots, poèmes, Initiales, 1974.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.