Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Un bel éclair qui durerait
Symetrie - EAN : 9782364851283
Édition papier
EAN : 9782364851283
Paru le : 1 juin 2021
50,00 €
47,39 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782364851283
- Réf. éditeur : SYM-128-3
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 juin 2021
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 80
- Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
- Poids : 150gr
-
Résumé :
Dans les catalogues d’édition de ces trente dernières années, l’on trouvera difficilement des œuvres en quintette, assemblant la percussion au quatuor à cordes.
C’est que les questions posées par ce dispositif sont nombreuses, tenant aussi bien à la nature du projet, qu’au type de structuration formelle qu’il induit et qui s’y rattache, comme au choix des diverses stratégies d’écriture à mettre en œuvre.
Le quatuor à cordes est un dispositif instrumental à la fois « culturel » et « symbolique », où chacun peut immédiatement se situer.
En regard, la percussion peut alors apparaître comme un « monoèdre », un monde inversé, proposant une infinité de dispositifs (ici : phonolithes, lames de bois, balafon, pédale charleston, bambous, bols tibétains, tambours de bois, de métal…).
Dès le début de la conception du projet, il m’a semblé que l’écriture se devait d’abdiquer une part de son pouvoir de contrôle, cédant la « maîtrise » aux ambiguïtés anadyomènes que la transformation en temps réel des sons percussifs pouvait entretenir avec la quatuor.
Un peu comme si l’on peignait sur de la peinture humide en train de sécher pour mieux saisir la vitalité et exalter la matière dans sa contingence insubstantielle, dans l’immédiateté de sa réalisation. -
Biographie :
Après des études d’histoire de l’art à l’université Paul-Valéry de Montpellier, Henry Fourès obtient les premiers prix d’écriture, d’analyse et de composition au C.N.S.M.D. de Paris. Il étudie également la musicologie médiévale à l’université de Berlin et le piano à l’Académie de Vienne.
Tour à tour professeur de musiques improvisées, puis enseignant d’histoire de la musique médiévale (université de Toulouse Le Mirail), il est nommé en 1982 Inspecteur général de la musique responsable de l’enseignement puis de la création, à la direction de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture. Il quitte cette fonction en 1990 afin de se consacrer pleinement à ses activités de compositeur et de pianiste.
Un temps directeur artistique du studio de création « La muse en circuit », Henry Fourès travaille par la suite régulièrement en Allemagne (Potsdam, Berlin, Köln, Frankfurt…) où il est invité auprès de divers ensembles symphoniques et de radios.
Ses activités touchent à de nombreux domaines. Il a réalisé des films pour la télévision, composé des musiques pour l’image, la danse et la scène. Il est aussi l’auteur de nombreuses créations radiophoniques (France Culture) et le réalisateur de Hörspiel pour la Hessische Rundfunk et la Westdeutscher Rundfunk.
Il a écrit des œuvres symphoniques, de la musique de chambre, des pièces électroacoustiques, mixtes, des œuvres vocales, mais a aussi conçu et réalisé des installations interactives et d’importantes manifestations événementielles (comme MAAT pour ensemble, chanteurs, musiciens traditionnels et environnement électroacoustique, sur le site du temple d’Hatchepsout en Haute-Égypte).
De 2000 à 2009, Henry Fourès est directeur du C.N.S.M.D. de Lyon. Aujourd’hui, à ses activités de compositeur et d’interprète s’ajoute la direction de séminaires à l’invitation d’universités européennes. Ehrenmitglied de la Hochschule für Musik und Theater de Hamburg, Henry Fourès est officier des Arts et Lettres, chevalier du Mérite et titulaire de la croix du Mérite allemand (Verdienst Kreuz).
« Saveurs, soleil, la musique d’Henry Fourès est extraordinairement sensuelle et élaborée. Pour ce savant pianiste, assis sur la barrière séparant le jazz du contemporain et se moquant bien des barrières, sa musique est un peu l’élixir du Révérend Père Gaucher, redistillé par un enfant illégitime de Tex Avery et de Billie Holiday qui aurait fumé du free-jazz étant petit. Caustique, rocailleux, débarrassé des scories de l’écriture, mais non des joies de l’ornementation sauvage, il touche à l’essentiel. » (La Musique contemporaine en France, Agence française d’action artistique, 1994)