Un fabuleux silence

Arfuyen - EAN : 9782845903678
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Édition papier

EAN : 9782845903678

Paru le : 4 avr. 2024

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  • EAN13 : 9782845903678
  • Réf. éditeur : 309555
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 4 avr. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:225 mm L:159 mm E:20 mm
  • Poids : 429gr
  • Résumé : Malgré une mort prématurée à l'âge de 26 ans, Antonia Pozzi (1912-1938) a laissé une oeuvre considérable dont la publication posthume a révélé la force et l'originalité. Vittorio Sereni a reconnu le premier ses dons exceptionnels. Eugenio Montale admirait chez elle la « pureté du son » et la « limpidité des images ». Et le grand Eliot lui-même se disait frappé par « sa pureté et sa probité d'esprit ». Un an après sa mort, les éditions Mondadori ont publié sous le titre Parole, un premier ensemble de ses poèmes (1939). L'année suivante a paru sa thèse: Flaubert. La formazione letteraria (1940). En 1948, a paru enfin la totalité du Diario di poesia 1930-1938, préfacé par Montale. Ses lettres (notamment à Sereni) révèlent une personnalité complexe et attachante. Le Diario di poesia est un journal entièrement fait de poèmes : le miracle est que, grâce à la vivacité du regard et à la limpidité du style, ce journal ne tombe jamais dans le prosaïsme ni la complaisance. Comme Emily Dickinson, Antonia Pozzi n'a rien publié de son vivant. Pour elle aussi, la poésie constitue une sorte de journal secret où sa vie entière est reprise et métamorphosée. Dans sa parfaite immédiateté, son écriture est ainsi frappante de profondeur et de densité. La montagne (les Dolomites) est comme le symbole de son écriture, elle qui réconcilie le ciel et la terre, la vie et la mort. C'est là qu'elle trouve le refuge spirituel nécessaire pour s'affranchir d'un monde où l'épanouis-sement normal de sa vie de femme lui est refusé par les conventions hypocrites d'un milieu et d'une époque marqués par le patriarcat mais aussi le fascisme.
  • Biographie : Antonia Pozzi est née le 13 février 1912 à Milan.?Elle est la fille de l'avocat du Duce, Roberto Pozzi, et de la comtesse Lina Cavagna Sangiuliani di Gualdana. Elle entre en 1922 au lycée Manzoni. En 1927, elle tombe amoureuse de son professeur de latin-grec, Antonio Cervi, de quatorze ans son aîné. En 1929, elle écrit ses premiers poèmes. Elle entre en 1930 à la Faculté de Lettres et de Philosophie de l'Université de Milan, où elle se lie au grand poète Vittorio Sereni. En 1931, son père espère l'éloigner de Cervi en l'envoyant en Angleterre. La liaison ne prendra fin qu'en 1934. En 1935, elle soutient sa thèse sur la formation littéraire de Flaubert. Elle enseigne en 1937 à l'Institut Technique Schiaparelli. Elle traduit des textes de Manfred Haussmann et d'Aldous Huxley et collabore à la revue Corrente. Elle travaille à un projet de roman. Les lois raciales obligent certains de ses amis les plus proches à fuir l'Italie. Le 2 décembre 1938, elle est retrouvée inconsciente dans un fossé de la banlieue de Milan, un poème de Sereni dans la main : suicide par barbituriques. Elle meurt le lendemain et est enterrée dans le petit cimetière de Pasturo.
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