Un meurtre, une société

Gallimard - EAN : 9782070725779
GUENEE BERNARD
Édition papier

EAN : 9782070725779

Paru le : 3 mars 1992

26,30 € 24,93 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782070725779
  • Réf. éditeur : A72577
  • Collection : BIBLIOTHEQUE DE
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 3 mars 1992
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 372
  • Format : H:225 mm L:140 mm E:19 mm
  • Poids : 416gr
  • Résumé : L'assassinat de Louis, duc d'Orléans, frère unique du roi de France, par Jean sans Peur, duc de Bourgogne, cousin germain de l'un et de l'autre, est un événement d'importance. Ce fut une affaire de famille et une affaire d'Éat qui plongea les Français d'alors dans les malheurs d'une guerre civile où s'opposèrent les Armagnacs et les Bourguignons, puis de la guerre étrangère, contre les Anglais. D'autre part, rien ne peut mieux révéler ce que fut la société politique française à la fin du Moyen Âge. Les Français rêvaient alors d'une société bien ordonnée en une belle hiérarchie dominée par la majesté royale. En réalité, désordres et violences les faisaient vivre dans une structure fragile que la folie du roi Charles VI menaça plus encore. Elle posa des problèmes que ni les parents du roi ni les institutions du royaume ne purent résoudre. La haine et le froid calcul poussèrent le duc de Bourgogne au meurtre de son rival. Ce meurtre aurait pu être de peu de conséquence. Si le duc avait avoué son crime et s'était repenti, le roi aurait pu pardonner, et la paix aurait été rétablie. Au contraire, l'honneur du duc le conduisit à se justifier et à se glorifier. Le roi fut donc impuissant à contenir le désir de vengeance des parents et amis du duc d'Orléans. Le récit des tempêtes et des débats qui suivirent le meurtre de 1407 est ici prolongé jusqu'en 1419, où la mort du duc fut vengée par le meurtre de son meurtrier, à Montereau, sur ordre et en présence du dauphin Charles, le futur Charles VII.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.