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Un paradis se meurt
Hoebeke - EAN : 9782842304300
Édition papier
EAN : 9782842304300
Paru le : 7 mai 2012
18,80 €
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- EAN13 : 9782842304300
- Réf. éditeur : 319553
- Collection : ETONNANTS VOYAG
- Editeur : Hoebeke
- Date Parution : 7 mai 2012
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 286
- Format : H:235 mm L:140 mm E:24 mm
- Poids : 385gr
- Résumé : Le testament d'Alain Gerbault. Son chant d'amour à la Polynésie. Et le plus terrible des réquisitoires - ne voulait-il pas lui donner le sous-titre "Sous la civilisation blanche sans merci" ? Il lui consacra ses dernières années, ses dernières forces : dresser une stèle, un mémorial à la culture polynésienne qui mourait sous ses yeux, sauver coûte que coûte la mémoire de ce paradis assassiné. Il y a dans ce texte tendu, âpre, bouleversant, traversé d'éclairs émerveillés, dont on se demande bien comment il avait pu si longtemps rester oublié, la même ambition que dans Les Immémoriaux de Segalen. Ce livre dérangeant, parce qu'il brisait trop de tabous, et ne donnait pas à la France le beau rôle, fut fraîchement accueilli, à sa parution en 1949.
- Biographie : Alain Gerbault est né en 1893 à Laval. Après des études à l'École Nationale des Ponts et Chaussés, il s'engage dans l'aviation dès le début de la Première Guerre mondiale. Pilote doué, il remporte plusieurs victoires spectaculaires. En 1921, il décide de changer de vie et s'achète un voilier, le Firecrest avec lequel il réalise la première traversée en solitaire d'est en ouest de l'Atlantique en 101 jours. Il demeure quelques temps aux États-Unis où son exploit lui vaut une certaine célébrité, puis repart en 1924 pour les mers du Sud, passant par les Bermudes, le canal de Panama, les Galapagos, Tahiti, les îles Fidji, la Réunion, Le Cap, l'Île Sainte-Hélène, le Cap Vert et les Açores, pour rejoindre Le Havre en 1929. Il reçoit alors la légion d'honneur et écrit de nombreux ouvrages. En 1923, il repart sur un nouveau bateau construit grâce à ses droits d'auteur. Dès lors, il ne cessera de défendre la cause de la Polynésie. Il passe les neuf dernières années de sa vie dans l'Océan Pacifique, atteignant les îles Marquises en 1933, les Tuamotu en 1934, Tahiti en 1935. Passionné par le passé de ces îles, il apprend les langues océaniennes et vient en aide aux indigènes, s'insurgeant contre la colonisation européenne. À l'été 1940, il prend le parti du maréchal Pétain. Le ralliement des Établissements français de l'Océanie à la France Libre le 4 septembre 1940 l'oblige à une errance et... à un dernier voyage , élan désespéré à travers tout le Pacifique. Épuisé physiquement et moralement, il touche les Samoa, les Tonga, et finalement l'île de Timor, en partie neutre. Il y succombe de la malaria en 1941. En 1947, ses cendres sont transférées par la Marine nationale à Bora-Bora où il repose depuis lors, selon son voeu.