UN VACCIN CONTRE LA RAGE

Passe Du Vent - EAN : 9782845622395
COLLECTIF
Édition papier

EAN : 9782845622395

Paru le : 18 nov. 2013

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  • EAN13 : 9782845622395
  • Réf. éditeur : QUELLENOUVEL
  • Collection : QUELLES NOUVELL
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 18 nov. 2013
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 162
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:9 mm
  • Poids : 220gr
  • Résumé : TITRE : UN VACCIN CONTRE LA RAGE

    AUTEURS : Collectif

    FORMAT : 14 X 20,5 cm

    ISBN : 978-2-84562-239-5

    CODE BARRE : 97828456222395

    PRIX : 10 euros

    NOMBRE DE PAGES : 162

    ILLUSTRATIONS : Manon Molesti

    PARUTION : Novembre 2013

    COLLECTION : CONCOURS QUELLES NOUVELLES ?




    CONCOURS QUELLES NOUVELLES ?

    Quelles nouvelles ? Est un concours annuel de nouvelles qui permet la promotion de la littérature de langue française. Il est réservé aux auteurs de moins de quarante ans n’ayant jamais publié d’ouvrage chez un éditeur. Les lauréats des éditions précédentes ne peuvent pas renouveler leur participation.
    Quelles nouvelles ? Est un concours ouvert à tous, point de départ d’une opération destinée à faire connaître de nouvelles voix, à faciliter de nouveaux parcours d’écriture et à favoriser la création littéraire.
    Quelles nouvelles ? N’est pas un concours doté d’un prix mais permet aux auteurs sélectionnés d’être publiés, d’être accompagnés par des écrivains confirmés, de se rencontrer et d’échanger.

    Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (Direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes)
  • Biographie : Les auteurs lauréats du concours Quelles nouvelles ? 2013 :



    Pierre-Yves Hurtevent, Habitacle

    Rafael Lecluselle, Qu’est-ce qui me retient ?

    Christelle Gény, Tissages

    Lucie Streiff-Rivail, Je suis une guerrière !

    Valérie Reich, Aquariophilie

    Cédric Guilleray, Couches et compotes

    François Vacarisas, Léon

    Rahim Nourmamode, Intrusion

    Éric Lafon, Eau salée

    Sarah Carré, Avec vue



    Toutes les nouvelles sont illustrées par Manon Molesti – [www.manon.molesti.over-blog.com]

    Préface d’Emmanuel Merle, auteur et président du jury 2013 :




    Dans l’immédiat du monde...

    Même le prix Nobel de littérature peut annoncer une bonne « nouvelle », la preuve : pour la première fois, la vénérable institution récompense une auteure de nouvelles, Alice Munro. C’est dire si le genre voit tout à coup sa cote remonter.
    Mais personne n’en doutait.
    Car la nouvelle résiste. Elle est même une résistance, un désir de changement immédiat. La nouvelle ? Une façon d’écrire au présent, dans l’immédiat du monde, dans son urgence. Écrire une nouvelle, c’est crier, avec ce que ce verbe d’action spontanée entraîne de colère, de refus du statu quo, et de soulagement maintenant que le couvercle a sauté.
    Un vaccin contre la rage ne déroge pas à cette urgence. Tous les personnages – du clochard héroïque au couple de vieux rebelles, du voleur de voitures au prisonnier torturé – veulent que ça change, et tout de suite.
    La nouvelle, le genre de la nouvelle, peut-être plus que toute autre configuration d’écriture, ressent que rien n’est impossible, que tout est destiné à se transformer. Dès lors, deux attitudes : le désir de contrôle, total et illusoire, ou la débâcle, complète, jubilatoire et, parfois, autodestructrice. Puisque rien ne dure, puisque « le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie », alors basta, après moi le déluge, souvent même dans le vrai sens du terme.
    Et quel est le meilleur lieu pour tout faire craquer, quel est le tissu le plus déchirable ? Le couple. La nouvelle privilégie le duel, cette étrange capacité que semble posséder l’autre quand on le côtoie à inscrire sur son front, sur sa peau, dans son comportement l’armée hurlante de nos dépits, de nos lâchetés et de nos propres échecs. La nouvelle montre cette guerre, et il arrive que l’on s’en amuse. Parce que trop c’est trop, et seule cette rapidité de l’instant d’écriture (en quelques pages c’est bouclé) autorise une outrance dont on mesure mal (mais qui n’a pas un tant soit peu vécu ces moments-là ?) à quel point elle peut être entièrement vraie.
    Un texte, c’est de l’eau courante. Je ne vois pas d’autre métaphore pour exprimer ce flux de l’existence, ininterrompu, chaotique, fiévreux, tragique et jouissif. On est toujours emporté par un courant, on ne se baigne paraît-il jamais deux fois dans le même fleuve (parvient-on seulement à s’y tremper une seule fois quand on voit son débit ?).
    Mais un texte, c’est aussi un tissu (les deux mots
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