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Une femme disparaît. Le vol de La Joconde au Louvre en 1911
EAN : 9782847421569
Paru le : 10 oct. 2011
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- EAN13 : 9782847421569
- Réf. éditeur : 522767
- Collection : LA PETITE COLLE
- Editeur : Le Passage
- Date Parution : 10 oct. 2011
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 362
- Format : H:178 mm L:120 mm E:24 mm
- Poids : 435gr
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Résumé :
Lorsqu'en août 1911, dans la torpeur d'un été caniculaire, se répand la nouvelle du vol de la Joconde, la première réaction est l'incrédulité : voler la Joconde ? Autant dérober les tours de Notre-Dame ! On en oublie la crise franco-allemande, les rivalités coloniales et la guerre qui, déjà, frappe à la porte. Le Louvre est bouclé, la police fouille minutieusement le musée. Car c'est sûr, on va la retrouver cachée dans un coin, c'est une plaisanterie. Mais pendant plus de deux ans, le tableau demeure introuvable. Jusqu'à ce jour de décembre 1913 où il réapparaît à Florence, dans un hôtel garni : son voleur, un ouvrier peintre italien, tente maladroitement de " rendre " Mona Lisa à sa véritable patrie. On avait craint le geste d'un maniaque ou d'un fou, on avait redouté un gang international. On tombe sur un patriote un peu naïf. La police française est ridiculisée. Mais la galante restitution du tableau par le gouvernement du roi Victor-Emmanuel III rapproche la France et l'Italie, pourtant alliée à l'Allemagne.
Paradoxalement, on n'aura jamais autant vu la belle Florentine que pendant cette éclipse totale. La beauté glacée admirée jadis par l'élite cultivée est descendue de son piédestal. On parle d'elle comme d'une vraie personne, on va se recueillir au Louvre devant le clou où elle était suspendue. On veut tout savoir d'elle, de ses amours supposées avec Léonard de Vinci, de son mariage. On l'appelle par son petit nom, Lisa. On lui écrit des poèmes, des chansons. Elle finit par faire le trottoir, multipliée à l'infini par la carte postale et la caricature.
Cet ouvrage retrace l'enquête sur le vol le plus retentissant de l'Histoire, entre fausses pistes et vraies bourdes. Pourquoi avait-on emprisonné Apollinaire et inquiété Picasso ? Pourquoi le célèbre Alfonse Bertillon, inventeur de l'anthropométrie judiciaire, n'avait-il pas été capable d'identifier l'empreinte du voleur, laissée sur la vitre du tableau ? Comment " le plus grand musée du monde " avait-il pu être laissé dans un tel abandon ?
Qui avait commandité le vol ? L'opinion chercha des boucs émissaires : c'était la faute de la République radicale, la faute des syndicats, du jour de congé hebdomadaire. Et que dire de la gratuité des musées nationaux !
Le livre donne aussi une large place à la farce 1900. Car c'est bien de la plus grosse blague de la Belle Epoque dont il s'agit, et de la dernière. L'affaire sera jugée en juin 1914, deux mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. En attendant, la Joconde défile sur les chars du carnaval. De Mistinguett à la belle Otéro, stars et starlettes posent en Mona Lisa chez le photographe. À la Cigale, le jeune Raimu endosse le costume de la Joconde dans une joyeuse revue musicale. Et le cinéma muet s'empare à son tour de l'incroyable histoire.
Lorsque la Joconde retrouve enfin son Louvre, elle a perdu la virginité éternelle des chefs d'ouvre. Elle est désormais une icône populaire. Elle a subi toutes les privautés. Il ne reste plus à Marcel Duchamp que de lui coller une moustache. D'ailleurs, était-elle bien une femme ?