Une mort qui me va si bien (Autothanatographie)

Compagnie Litt - EAN : 9782876835153
VAN DEN ABEELE
Édition papier

EAN : 9782876835153

Paru le : 1 juil. 2016

20,00 € 18,96 €
Epuisé
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  • EAN13 : 9782876835153
  • Collection : ROMAN
  • Editeur : Compagnie Litt
  • Date Parution : 1 juil. 2016
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 210
  • Format : H:215 mm L:142 mm E:20 mm
  • Poids : 300gr
  • Résumé : Si l’on écrit d’ordinaire l’histoire de sa vie, notre auteur choisit ici de conter celle de sa mort

    Nul n’est censé échapper à la mort et pourtant Jean-Pierre Van Den Abeele l’a évitée d’extrême justesse, un nombre incroyable de fois.
    Une mort qui me va si bien est l’histoire d’un homme aussi intrépide que chanceux. Spéléologue invétéré, notre auteur est un aventurier avide de découvertes et de sensations. Des grottes de Horton en Belgique à l’île d’Ibiza, en passant par les Gorges del Sumidero au Mexique, ses pérégrinations le conduiront bien souvent à deux pas de son dernier soupir. Mais bien qu’ayant frolé la mort à de multiples reprises, son destin, mais aussi une bonne dose de chance, l’en écarteront chaque fois pour lui éviter le pire.

    Grâce à une écriture haletante et rythmée, le lecteur tourne frénétiquement chaque page de ce récit insolite de grand miraculé.

    EXTRAIT

    Ma mort, si je ne l’ai pas encore vécue, je la connais bien... très bien même, puisqu’à de nombreuses reprises, je me suis vu mourir et ne me dois d’être encore en vie qu’à des concours de circonstances heureux, pour ne pas dire miraculeux.

    La mort, j’y ai donc échappé des quantités de fois et je crois que Dame Chance devait présider à ma destinée le jour de ma naissance. À 83 ans, je suis plus fringant que jamais, alors que je devrais être mort et enterré depuis bien longtemps.

    Le jour de ma fin dernière – malheureusement inéluctable – je pourrai dire que j’ai été bien préparé à l’événement, même si le moment venu je serai d’abord... mort de trouille car, à moins de souffrir le martyre, personne ne passe jamais de gaieté de cœur, de vie à trépas, et dans ce domaine, toutes les expériences vécues précédemment ne pèsent pas bien lourd. Tout au plus, pourrai-je me dire dans un dernier soupir « Cette fois c’est la bonne ! », maigre consolation avant d’effectuer le grand saut.

    Comme ces « morts avortées » ont toutes une histoire, courte ou longue, j’ai décidé de les coucher sur papier. À la fin de cet opuscule, si vous y arrivez et que vous n’êtes pas mort d’ennui avant, deux mots vous viendront sans doute à l’esprit, deux mots qui qualifient assez bien mon personnage : « Quel cocu ! ».

    Je débuterai cette liste de mes rendez-vous avec la mort par le plus ancien, qui remonte au 18 mai 1940.
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