Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Variations en forme de chaconne
Symetrie - EAN : 9790231808438
Édition papier
EAN : 9790231808438
Paru le : 1 nov. 2017
12,00 €
11,37 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9790231808438
- Réf. éditeur : SYM-0843-8
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 nov. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 17
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 75gr
-
Résumé :
D’allure tout à fait classique, les Variations en forme de chaconne furent interprétées en première audition le 23 février 1902 par Gaston Courras, violoncelliste de l’opéra de Paris, et l’auteur au piano. Cette pièce s’inscrit dans le mouvement de redécouverte des maîtres clavecinistes du Grand Siècle qui s’opère au tournant des xixe et xxe siècle. On sait par ailleurs l’intérêt que portait La Tombelle à des compositeurs comme Couperin ou Rameau, les exécutant lui-même souvent en concert.
D’autres œuvres de ce compositeur font également référence de manière explicite à une certaine forme de classicisme hérité du passé. Pensons par exemple à la Passacaille ou à l’Air varié dans le style ancien pour violon et piano, à la Toccata dans le style ancien de la Suite d’orgue pour le temps de Noël ou encore à la Suite pour 3 violoncelles.
Pièce brillante de concert, ces Variations en forme de chaconne allient l’apparente simplicité du matériel de base employé à une grande virtuosité mettant en avant l’interprète. -
Biographie :
Qui était le baron Fernand de La Tombelle ? Un étonnant touche-à-tout qui fut à la fois compositeur, pianiste et organiste, pédagogue et conférencier, poète et écrivain, folkloriste, photographe, doué d’un réel talent de peintre amateur, un homme féru d’astronomie, d’archéologie, d’automobiles et même cycliste émérite.
En tant que compositeur, son souci de la forme ainsi que la clarté de ses idées en font un digne représentant du classicisme romantique français, suivant l’exemple de ses maîtres et amis Alexandre Guilmant, Théodore Dubois ou encore Camille Saint-Saëns. La Tombelle abordera, à l’exception du grand opéra, quasiment tous les genres musicaux, et cela en quantité (on peut estimer son catalogue d’œuvres à près de 500 numéros d’opus). Une place particulière peut être attribuée à sa musique de chambre (il remporta d’ailleurs le prix Chartier de l’Institut en 1896 pour celle-ci) ou encore à sa musique chorale, La Tombelle étant sans doute en France durant la « Belle Époque », l’un des piliers les plus importants dans l’écriture de chœurs à voix d’hommes (chœurs d’orphéon). Avec les années, la musique religieuse prendra une place de plus en plus importante dans sa production, par l’écriture d’oratorios et de cantates majestueux. En outre, dans une volonté affichée de démocratisation de la grande musique et de sa décentralisation du milieu parisien, il composera une multitude de cantiques, motets et autres messes souvent à la portée de tous.
Mais La Tombelle fut également instrumentiste, initié tout d’abord par sa mère (élève de Thalberg et de Liszt) puis par Guilmant. Avec ce dernier il participa, à l’orgue mais surtout au piano, aux fameux concerts du Trocadéro lancés en 1878 lors de l’Exposition universelle. Il découvre l’orgue aux alentours de 1870 à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse grâce à l’organiste local, Ignace-Xavier-Joseph Leybach. Par la suite, les études assidues avec Guilmant renforceront son intérêt pour l’instrument. Bien souvent, La Tombelle remplaça ses amis et maîtres, Guilmant et Dubois, que ce soit à la Trinité ou bien à la Madeleine où il fut organiste-assistant de 1885 à 1898. Il réalisa en outre nombre d’inaugurations d’instruments et fut un concertiste de grand talent.
On le retrouve également aux origines de la fondation de la Schola cantorum en 1896, aux côtés de Charles Bordes, Vincent d’Indy et Alexandre Guilmant. Il y tiendra la classe d’harmonie pendant une dizaine d’années. Orateur recherché, il sera souvent sollicité pour parler des sujets musicaux les plus variés.
Ayant la plume facile en musique, La Tombelle peut manier tout aussi aisément les mots. On lui doit de nombreux poèmes – qu’il met parfois en musique –, des scènes de théâtre en rime ou en prose, des articles et ouvrages ayant trait à des sujets musicaux, mais également des récits de voyages fort développés et, chose plus surprenante, un petit opuscule culinaire : Les Pâtés de Périgueux !