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Variations sur un thème de Gluck
Symetrie - EAN : 9790231808100
Édition papier
EAN : 9790231808100
Paru le : 1 déc. 2015
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- EAN13 : 9790231808100
- Réf. éditeur : SYM-0810-0
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 déc. 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 22
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 85gr
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Résumé :
Cette édition des Variations sur un thème de Gluck se fonde sur la seule source existante, à savoir l’édition publiée du vivant du compositeur par Gambaro à Paris. Le thème de base, duquel découlent 14 variations et une coda, est extrait du 4e acte de l’opéra Armide de Gluck, à l’origine un bref interlude instrumental en forme de musette pour cordes et bassons.
Nous n’avons pas d’informations précises sur les dates de composition et de publication de ces Variations. Son numéro d’opus, 87, indique que l’œuvre parut probablement autour de 1815, onze années après les monumentales 57 Variations pour piano op. 57, aussi connues sous le titre L’Art de varier, qui étaient une référence du genre à l’époque. Ces Variations sur un thème de Gluck seraient donc contemporaines de l’opus 57 de Hummel, dix variations pour clavecin publiées à Vienne cette même année et justement fondées sur le même thème de Gluck. Il n’existe à notre connaissance pas d’autres compositeurs de cette époque ayant écrit des variations sur un thème extrait de l’Armide de Gluck ; avant 1815, la seule autre œuvre connue empruntant un thème de ce même compositeur est les Dix Variations pour piano de Mozart (K 455). On a dès lors du mal à imaginer que la coïncidence soit purement fortuite, et la question se pose par conséquent de savoir si Reicha écrivit ses propres variations comme une réponse à l’œuvre de Hummel et s’il avait remarqué la concordance entre les numéros d’opus.
Michael Bulley -
Biographie :
Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.
Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow. Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 5/8 ou 7/4, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.