VIE DE MARIE (LA)

Arfuyen - EAN : 9782845901827
RILKE RAINER MARIA
Édition papier

EAN : 9782845901827

Paru le : 7 févr. 2013

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  • EAN13 : 9782845901827
  • Réf. éditeur : 841837
  • Collection : CARNETS SPIRITU
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 7 févr. 2013
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:187 mm L:127 mm E:10 mm
  • Poids : 102gr
  • Résumé : Les Éditions Arfuyen se sont attachées depuis de longues années à faire apparaître la place centrale au sein de l'oeuvre de Rilke, poète-phare du XXe siècle, de sa relation avec la spiritualité, et tout spécialement le christianisme. Relation constante, fécondante, depuis les écrits de jeunesse (le Livre de la Vie monastique, le Livre de la Pauvreté et de la Mort) jusqu'aux textes de maturité, mais aussi relation de répulsion et de révolte. Toute une série de livres témoigne de ce dialogue complexe et passionnant à travers cette figure et cette oeuvre exemplaire : l'Amour de Madeleine, la Vie de Marie, le Livre de la Pauvreté et de la Mort, le Vent du Retour et Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l'Ici-Bas. La réédition du cycle la Vie de Marie dans la collection Les Carnets spirituels s'inscrit dans le droit fil de cette démarche. La traduction et la préface de Claire Lucques rendent un bel hommage à ce texte trop méconnu de la maturité de Rilke, écrit en même temps que son oeuvre majeure, les Élégies de Duino. La composition du cycle des poèmes sur la Vie de Marie date exactement de la troisième semaine de janvier 1912. C'est dire qu'elle prend sa place dans la période de plus forte créativité artistique de son auteur. Rilke n'a cependant jamais été libéré de l'écrasant souci qui l'accompagnera jusqu'à son dernier soupir : garder intacte l'authenticité de son être afin d'être toujours prêt à répondre à l'inspiration créatrice. En 1901, le peintre Henri Vogeler avait demandé à Rilke d'accompagner de poèmes ses gravures sur la vie de la Vierge. Rilke s'était efforcé de satisfaire à cette requête, puis avait abandonné le chantier. Et il n'y a plus rien de commun entre les ébauches de 1901 et l'oeuvre de 1912. Entre-temps, Rilke avait pu contempler dans ses passages à Venise la Présentation au Temple du Titien, comme aussi celle du Tintoret. Mais surtout, lors du séjour à Ronda en Espagne, la présence de Marie avait accompagné Rilke dans un moment décisif de sa vie. Parti en emportant dans son bagage la Vie de sainte Angèle de Foligno par Ernest Hello, il se sait à un tournant. Voici quelques années qu'il a renoncé aux facilités musicales pour élaborer l'oeuvre du regard. Maintenant c'est l'oeuvre du coeur qu'il veut construire. On sait que Rilke était un familier des Confessions de saint Augustin, où l'extase d'Ostie est une saisissante expression du silence des sens. Pourtant le « tournant » ne pouvait l'orienter vers une conversion d'ordre religieux, mais bien dans un engagement plus dépouillé de sa voie poétique. Or le paysage espagnol a un caractère spirituel qui le pousse dans cette voie : « Partout apparition et vision coïncident dans l'objet ; en chaque objet surgissait déjà tout un monde intérieur, comme si un ange capable de contenir l'espace, devenu aveugle, regardait en lui-même. Ce monde considéré, non plus du point de vue des hommes, mais de l'ange, c'est mon véritable devoir. » Telle est la foisonnante vie intérieure de Rilke dans les mois de la Vie de Marie. Ce projet intime, nourri au fil de dix années, si différent de ses autres poèmes d'inspiration biblique, baigne dans l'oeuvre entier de Rilke. En octobre 1911, le poète répond à l'invitation de la princesse de Tour et Taxis en son château de Duino. C'est là que, du 15 au 21 janvier 1912, d'un coup, toute la préparation, toutes les données proches et lointaines entrent en fusion, pour que la Vie de Marie prenne son visage définitif, de sorte que les quinze poèmes constituent un cycle caractérisé par l'unité de sa conception lyrique. Chacun d'eux est comme une icône où ce qui est donné à voir suggère des chants et des paroles que l'auditeur va former dans l'intimité de son propre silence. La semaine suivante, face à la mer déchaînée, l'inspiration lui vient qui lui fait transcrire immédiatement les deux premières Élégies de Duino, et les bribes des suivantes.
  • Biographie : Rilke naît à Prague le 4 décembre 1875. À son baptême lui sont donnés les prénoms de René Karl Wilhelm Johann Josef Maria. Après une carrière d'officier, interrompue au bout de dix ans pour raisons de santé, son père a trouvé en 1865 un modeste emploi dans une entreprise de chemin de fer. En 1885, ses parents décident de se séparer. Sa mère, Phia (Sophie) reste quelque temps à Prague, puis s'installe à Vienne. Toute sa vie, Rilke restera marqué par les rapports difficiles qu'il aura connus avec elle. Après cinq années éprouvantes d'école militaire, il entreprend des études de commerce, puis de droit. En 1896, il quitte Prague pour Munich où il rencontre Lou Andreas-Salomé, qu'il accompagne en Russie en 1899 et 1900. De retour de Russie, Rilke fait la connaissance de Clara Westhoff, sculpteur, qu'il épouse en avril 1901. Il devient secrétaire particulier de Rodin et se lie avec le grand poète belge Verhaeren, rencontré chez Rodin et qui exercera sur lui une durable influence. Dons et versements de ses éditeurs allemands lui permettent bientôt de s'installer à Paris dans de meilleures conditions. Il fait bientôt la connaissance de la princesse de Tour et Taxis, qui devient son amie et sa protectrice. Au château de Muzot, durant l'hiver 1921-1922, il termine ses Élégies de Duino ainsi que les Sonnets à Orphée. De janvier à août 1925, il séjourne à Paris. Il meurt de leucémie le 29 décembre 1926.
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