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VILLEQUIER-AUMONT. Recherches sur l'abbaye Sainte-Élisabeth de Genlis
Livre Histoire - EAN : 9782758611080
Édition papier
EAN : 9782758611080
Paru le : 19 oct. 2023
25,00 €
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- EAN13 : 9782758611080
- Réf. éditeur : 3583
- Collection : MVVF
- Editeur : Livre Histoire
- Date Parution : 19 oct. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:140 mm L:200 mm
- Poids : 501gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Maison de soins et de prières devenue sucrerie, maison de campagne puis entreprise de maraîchage, l’ancienne abbaye Sainte-Élisabeth de Genlis a eu durant huit siècles plusieurs vies. En 1221, Aubert de Hangest fonde à Genlis (Villequier-Aumont) une maladrerie placée sous le vocable de sainte Élisabeth de Hongrie. L’établissement, rapidement transféré à Hathiémont, sera transformé en 1245 en une abbaye de chanoinesses de l’ordre de Saint-Augustin, qui quitteront les lieux en 1421. C’est alors que le monastère, en ruines, va retrouver une seconde vie avec l’arrivée de chanoines de Prémontré et la création d’une abbaye en 1496. Celle-ci comptait parmi les 86 abbayes prémontrées de France recensées en 1789, comprenant un domaine foncier de 400 hectares dont une centaine d’hectares de bois ; elle possédait 6 ha d’étangs et maîtrisait l’hydraulique et l’halieutique. Pillée et brûlée en 1472 par les troupes de Charles Le Téméraire, occupée et dévastée par les Espagnols en 1557, l’abbaye est dans un état désastreux en 1642. Un tremblement de terre, en février 1756, l’endommage à nouveau, notamment la nef (ou sanctuaire) de l’abbatiale. Des travaux de reconstruction sont lancés, financés par l’exploitation des propriétés forestières. Le 8 mai 1790 marque la fin de la communauté religieuse. L’abbaye est fermée en 1791 et les religieux sont dispersés. L’ensemble du patrimoine (étangs, prés, terres labourables plantées d’arbres fruitiers et de jardins, cours et bâtiments) est vendu. En 1814, la sucrerie de Roupy, ruinée, est transférée à Genlis, notamment dans la chapelle. Elle est exploitée par M. Margerin. Le domaine mis en vente est acquis en 1853 par la famille Lemaire-Jacquemin qui en fera une maison de campagne, jusqu’en 1914. Les Allemands l’occuperont en 1917, creusant le sol de la chapelle à la recherche de sépultures et détruisant les bâtiments. L’enclos, préservé dans sa totalité, ainsi que l’étang, seront repris en 1924 par une famille de maraîchers. Aujourd’hui, des lieux conventuels et de l’église seuls persistent quelques « beaux murs » en briques et pierres, « quelques ruines presque romantiques ». Toitures, planchers, portes et fenêtres ont disparu, laissant la place à de grands arbres.