VUES DE L'ESPRIT

Passe Du Vent - EAN : 9782845621428
ZADEK ANNIE
Édition papier

EAN : 9782845621428

Paru le : 14 janv. 2009

12,00 € 11,37 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782845621428
  • Réf. éditeur : ENTRETIENS01
  • Collection : ENTRETIENS
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 14 janv. 2009
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 120
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:9 mm
  • Poids : 175gr
  • Résumé : L’ouvrage :

    L’organisation en chants ainsi que les processus de prélèvements et de contraintes, à l’œuvre dans « Souffrir mille morts », « Fondre en larmes », ne relèvent-ils pas du genre poétique, disons dans la catégorie… Kaddish1 ?

    Et « Douleur au membre fantôme » n’affirme-t-il pas, dès son sous-titre : Figures de Woyzeck, sa filiation à la célèbre pièce du dramatruge Georges Büchner et ne met-il pas en jeu, scrupuleusement, non seulement les codes formels théâtraux – prologue, épilogue, actes (ou « Figures »), didascalie (au singulier : il n’y en a qu’une…) – mais également les personnages mêmes du texte originel ?

    Quand au prochain : Droit au retour, son « je » fait semblant d’être moi, ce je / moi de l’autofiction, du récit autobiographique en même temps que forcément pas autobiographique ?), moi l’auteur, Annie Zadek, moi du Prologue de Douleur…, lorsqu’il m’avait d’abord fallu, avant de continuer d’écrire, moi qui ne savais plus qui j’étais, dire : « Pourquoi je n’avais pas aimé vivre pendant toutes ces dernières années ». Ces douze dernières années justement, où le jeu entre moi et je, réalit et vérité, a viré au jeu dangereux sinon même aux jeux interdits : entre la censure mortelle et l’auto-censure morose ; entre la bonne nuvelle du matin : le prix Nobel à Jelinek ! et le soupçonde l’après-midi : et s’ils lui avaient donné, à elle, pour le « punir » lui, Peter Handke…

    Où, entre la mort des mères et la disparition des pères (et Visconti, Bergman, Hilberg, et aussi Klaus Michael Grüber !), s’obstinait la conviction qu’écrire contemporain, ce n’était pas faire table rase du passé (processus d’exclusion) mais bien plutôt se situer comme héritière, de l’histoire de la littérature, de l’histoire de l’art, de l’Histoire tout court, dans un processus d’accumulation, où rien n’est exclusif de rien, où l’on est à la fois vieux et jeune, homme et femme et vivant et mort, tout et rien, tout et son contraire.
  • Biographie : L’auteure :

    Annie zadek, est née en 1948 à Lyon où elle a suivi des études de philosophie et d’esthétique dans le but exclusif de devenir écrivain. Elle a vécu et travaillé dans cette ville jusqu’à son installation dans une friche industrielle du Parc naturel régional du Pilat où son engagement en faveur de la littérature de création comme son militantisme pour un statut professionnel des écrivains ont tenté (entre tentation et tentatives) de s’inscrire…

    Après l’exaltation du Tout ou rien à la Chala mov, ses derniers ouvrages s’efforcent de rendre compte de la brutalité du Tout et rien aporétique. Avec les mêmes armes.

    Lectures publiques, théâtre, radio, sérigraphies, vidéo, « film parlé », il reste encore à ses textes d’entrer dans la composition d’œuvres musicales contemporaines.

    Quelques-unes de ses publications :

    Vivant, Les Solitaires Intempestifs, 2008 (1ère édition Fourbis, 1998) ; Douleur au membre fantôme (Figures de Woyzeck), Les Solitaires Intempestifs, 2004 ; Vues de l’esprit, sérigraphie, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2004 ; « Souffrir mille morts », « Fondre en larmes », URDLA, 2003…


    ——————
    1. Car malgré les « processus » en question, il s’agit moins ici de contraintes formelles que d’obligations morales (cf. « Comment j’ai écrit « Souffrir mille morts », « Fondre en larmes », p. 81).
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.