XII Offertoires

Symetrie - EAN : 9790231805383
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Édition papier

EAN : 9790231805383

Paru le : 1 oct. 2011

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  • EAN13 : 9790231805383
  • Réf. éditeur : SYM-0538-3
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 oct. 2011
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 64
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:6 mm
  • Poids : 203gr
  • Résumé : Témoins de la musique d’orgue de leur temps, les XII Offertoires s’ajoutent aux cinq livres précédemment connus et viennent combler un vide non seulement dans l’œuvre d’orgue du compositeur, précisément entre 1756 (IIIe Livre d’orgue) et 1787 (Pièces pour l’orgue dans un genre nouveau), mais aussi dans la production de l’époque puisque Corrette est le seul à éditer pour son instrument durant une longue période allant de 1740 à 1772.

    Tous les Offertoires (sauf le dernier) portent le titre d’une fête liturgique dont la date et la classification liturgique sont précisées : I. La Saint-Augustin (28 mai, double), II. La Saint-Benoist (21 mars, double majeur), III. La Saint-Louis (25 août, double majeur), IV. La Saint-Bernard (20 août, double), V. La Saint-Dominique (4 août, double majeur), VI. La Saint-Pierre et la Saint-Paul (29 juin, double de 1re classe avec octave), VII. La Saint-François [d’Assise] (4 octobre, double), VIII. La Saint-Jean (27 décembre, double de 2e classe avec octave simple), IX. La Sainte-Cécile (22 novembre, double), XII. La Renommée.

    Ces Offertoires se jouent pour les fêtes les plus solennelles (majeures ou doubles). L’ordre des pièces ne suit pas celui du calendrier et correspond peut-être tout simplement à celui de la composition. Cependant, Corrette a voulu honorer les saints patrons des communautés religieuses qui sont les destinataires les plus habituels des livres d’orgue : les augustins, les bénédictins, les dominicains, les franciscains, les bernardins. Il n’est pas étonnant de trouver aussi les apôtres les plus vénérés, comme saint Jean, saint Pierre et saint Paul.

    Yves Jaffrès
  • Biographie : Michel Corrette, né à Rouen le 10 avril 1707, a ­commencé sa formation musicale avec son père Gaspard Corrette (1671 – avant 1733), lui-même organiste et compositeur. À partir de 1720, il parachève son éducation auprès de maîtres parisiens (sans doute Jean-François Dandrieu et Louis Marchand) et se présente à 19 ans au concours pour la tribune de Sainte-Madeleine-en-la-Cité. Même s’il n’obtient pas le poste, il s’est fait brillamment apprécier. Il se met alors à enseigner la musique, comme en témoigne le corpus impressionnant qu’il va élaborer au fil des ans : sonates, concertos et méthodes pour une bonne quinzaine d’instruments. Il devient en 1732 chef d’orchestre des théâtres des foires Saint-Germain et Saint-Laurent pour ­lesquels il compose des vaudevilles, des ariettes et ses fameux Concertos comiques. À partir de 1737 (peut-être même dès 1734), il devient le titulaire des orgues de Sainte-Marie-du-Temple. Il obtient aussi, avant 1741, le poste prestigieux d’organiste de l’église Saint-Louis de la rue Saint-Antoine, tenue par les Jésuites, et ce jusqu’à ­l’expulsion des religieux par Louis XV en 1762. Ses motets (pour la plupart perdus) sont donnés au Concert spirituel, à la cour, et pour la fête de la Sainte-Cécile en 1765 et 1769. Dans les dernières années de son existence, Corrette se concentre sur ses activités d’organiste, de professeur et d’éditeur de musique, tout en suivant de près les événements qui passionnent les Parisiens, comme par exemple la guerre d’Indépendance américaine et les débuts de la Révolution française. Il reste organiste au Temple jusqu’à ce que l’église ­Sainte-Marie soit désaffectée en 1791. Il s’éteint à l’âge de 88 ans le 21 janvier 1795. Michel Corrette est donc un artiste qui a été mêlé aux ­multiples aspects de la vie musicale parisienne, et il est bien sûr un représentant incontournable de la ­musique d’orgue de son époque.

    Yves Jaffrès
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